Marcel Proust | Viabooks

Billet de Jean-Marc Holsters

Marcel Proust est-il méprisant vis à vis des «classes inférieures» comme le pense Annie Ernaux?

Annie Ernaux, a exprimé combien la dimension sociale chez Marcel Proust lui était insupportable. Jean-Marc Holsters qui est un Proustophile accompli n'est pas d'accord et s'en explique. Alors...

Dossier spécial Marcel Proust

Photo de la tombe de Marcel Proust au cimetière du Père Lachaise
Billet de Jean-Marc Holsters

«La Recherche» ce n’est pas quelque chose, «La Recherche», c'est quelqu'un !

Alors que nous célébrons le centenaire de celui que Maurice Barrès appelait « notre jeune homme », Jean-Marc Holsters nous parle de sa passion pour Marcel Proust. Et nous l’explique avec...
Les traits de plume de Daniel Sarfati

Exercice de style : les variations de Georges Perec sur Marcel Proust

Quand l'Oulipo s'attaque à Proust. Daniel Sarfati se souvient de Georges Perec qui se souvient de Marcel Proust...Cela donne une variation jazzy sur la première phrase de La Recherche. 

Festival Paris en toutes lettres : soirées spéciales à l'occasion du centenaire Proust

À l’occasion du centenaire de la disparition de Marcel Proust (le 18 novembre précisément), le...

Le Côté de Guermantes

Marcel Proust
A la recherche du temps perdu. Volumes I à VII.( Version complète illustrée)

Du côté de chez Swann. La madeleine

Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, je me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblaient avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne...
Du côté de chez Swann: ( À la recherche du temps perdu - Tome 1 )

Du côté de chez Swann

 II y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la...

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