Le jury du prix Médicis a annoncé jeudi la deuxième sélection de son prix en retirant de sa liste "Le lambeau" (Gallimard) de Philippe Lançon, favori de nombreux prix .
En 2017, le prix Médicis avait récompensé Yannick Haenel pour "Tiens ferme ta couronne" (Gallimard) dans la catégorie romans français, l'Italien Paolo Cognetti pour "Les huit montagnes"(Stock) dans la catégorie romans étrangers. et l'Américain Shulem Deen pour "Celui qui va vers elle ne revient pas" (Globe) dans la catégorie essais. Verdict le 6 novembre.
Les 7 romans en français :
- Emmanuelle Bayamack-Tam, "Arcadie" (P.O.L)
- Nina Bouraoui, "Tous les hommes naturellement désirent savoir" (JC Lattès)
- Pauline Delabroy-Allard, "Ça raconte Sarah" (Minuit)
- David Diop, "Frère d'âme" (Seuil)
- Pierre Guyotat, "Idiotie" (Grasset)
- Franck Maubert, "L'eau qui passe" (Gallimard)
- Fanny Taillandier, "Par les écrans du monde" (Seuil)
Les 6 romans étrangers
- Horacio Castellanos Moya, "Moronga", traduit de l'espagnol (Salvador) par René Solis (Métaillé)
- Selahattim Demirtas, "L'Aurore", traduit du turc par Julien Lapeyre de Cabanes (éditions Emmanuelle Collas)
- Rachel Kushner "Le Mars Club", traduit de l'anglais par Sylvie Schneiter (Stock)
- Zadie Smith, "Swing Time", traduit de l'anglais par Emmanuelle et Philippe Aronson (Gallimard)
- Peter Stamm, "La douce indifférence du monde" traduit de l'allemand (Suisse) par Pierre Deshusses(Bourgois)
- Yiyun Li, "Cher ami, de ma vie je vous écris dans votre vie", traduit de l'anglais (États-Unis) par Clément Baude (Belfond)
9 essais ( première sélection)
- Peter Ackroyd, "Queer city" (Philippe Rey)
- Bernard Cerquiglini, "L'Invention de Nithard" (Minuit)
- Elisabeth de Fontenay, "Gaspard de la nuit" (Stock)
- Annie Lebrun, "Ce qui n'a pas de prix" (Stock)
- Stefano Massini, "Les Frères Lehman" (Globe)
- Laure Murat, "Une révolution sexuelle ? Réflexions sur l'après-Weinstein" (Stock)
- Jérome Prieur, "La moustache du soldat inconnu" (Seuil)
- Philippe Vasset, "Une vie en l'air" (Fayard)
- Marc Weitzmann, "Un temps pour haïr" (Grasset)