Un bilan encourageant pour la Bibliothèque Numérique Mondiale

Un an après le lancement de cette institution, le constat se révèle très optimiste. Le stock de données consultables immédiatement en ligne commence à prendre de plus en plus d’importance et cela grâce à un dynamisme mondial et partagé.

Fin juin, les différents partenaires de la Bibliothèque Nmérique Mondiale (BNM) étaient réunis à Washington. Toujours animés par le désir d’aider les pays qui en ont le plus besoin à mieux collecter les différentes ressources culturelles dont ils disposent, cinquante-cinq pays collaborent ensemble.
Ainsi, l’UNESCO et la Bibliothèque du Congrès travaillent main dans la main en association avec la Carnegie Corporation de New York.

Une réunion s’est parallèlement tenue, avec les représentants de onze pays (Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Moldova, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ukraine) pour évaluer les collections disponibles afin qu’elles puissent rejoindre, au plus vite, le portail de la BNM.

Cette organisation ne pouvait souhaiter mieux. Souvenez-vous : proposée par le directeur de la bibliothèque du Congrès, James H. Billington, en juin 2005, la BNM est inaugurée au siège de l'Unesco à Paris en avril 2009.
Sous forme de site internet, elle propose gratuitement un ensemble d'ouvrages et documents sonores, provenant de grandes bibliothèques et d'archives de différents pays du monde. Des fonctions de recherches et de navigation sont disponibles en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe).
Elle offre également des aides pour soutenir les pays demandeurs dans leur volonté de numérisation des ressources.

Depuis, la Bibliothèque nationale d’Ouganda a pu ainsi créer un centre de conversion numérique à Kampala et différents partenariats sont envisagés sur le continent africain et en Asie pour enrichir la numérisation d'ouvrages culturels.

Le bilan s'avère alors très stimulant pour la poursuite de cettte numérisation modiale. Fidèle à la volonté de promouvoir la "compréhension internationale", la BNM est un bel exemple du bienfait du numérique : un partage tolérant et ouvert sur un avenir mondial commun.