Un petit mot de l’auteure…
Bonjour à vous !
Ce livre est conçu tel un "livre-outil" et recouvre un essai réalisé à la croisée des chemins, dans un champ pluriel et selon une approche interdisciplinaire. Avec cette question lancinante : la bioéthique existe-t-elle ou n’est-elle qu’un miroir aux alouettes offert par les zélateurs d’une technoscience avide de réalisations ? Ou encore, n’est-elle qu’une illusion ? Mais alors, une illusion nécessaire qui devrait prendre corps en une construction normative et s’asseoir sur la conscience de la fragilité et de la vulnérabilité : fragilité de l’humanité qu’un rien, finalement, fait plonger dans l’inhumanité ou dans le mécanisme totalitaire ; vulnérabilité des objets soumis aux techniques et aux pouvoirs de l’homme (embryons, fœtus, espèce). Fragilité des équilibres du vivant et de la nature ; vulnérabilité des animaux objectivés. Fragilité des constructions identitaires et personales, des émotions et sentiments ; et vulnérabilité des réseaux symboliques. Une construction donc, qui se distinguerait de l’éthique par son inscription juridique. Et cela quand le droit, cet artefact, se situe à l’intersection (ou naît de l’articulation ?) de l’éthique et du politique – de l’éthique et du socio-économico-politique (la Praxis). Quand aussi le droit, par sa désignation de la norme et sa réalité plus ou moins contraignante, assure et rassure l’individu (…). Quand enfin et de plus en plus souvent, il pose l’espèce en référent : pour le meilleur d’un monde cohésif facteur de valeur et garant d’un hors-champ (hors emprises) ; et pour le pire d’une réduction biologique/eugénique de l’humanité - car, P. Descamps n’a pas tort, la perspective est tangente....
En vous souhaitant une agréable lecture ... :
" -Reste tranquille s’il te plaît, maman est fatiguée. Et tais-toi quand papa regarde son journal. -Ça suffit ! File dans ta chambre, et occupe-toi intelligemment pour une fois… Alors il file l’enfant. Et s’occupe avec un jeu vidéo ou devant un écran ouvert sur un monde qui peu à peu se referme sur ses peurs et ses indifférences –si seul ! Là, immobile, il se gave d’images : petite dépouille à la chair superfétatoire, petit sujet (presque) bien dressé…. Mais sans plus d’apprentissages justement : ni celui de l’enfance, ni celui de sa force. Ni, surtout, celui de l’autre en sa réalité tellement semblable et si différente cependant – infinie richesse d’une communauté où la diversité fait humanité. Or il doit apprendre le petit d’homme : à contrôler ses pulsions, vider ses énergies et verbaliser ses peurs ou ses violences. Apprendre de son corps engagé dans la bataille ; apprendre de ses compétitions pour que peu à peu elles s’amenuisent. Sans cela, un jour ou l’autre, avec d’autres forces, d’autres armes, portées de frustrations et de silences, elles resurgissent en vagues destructrices....»
J.W.
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