Antoine Volodine est un romancier français.
Antoine Volodine serait né en 1950 à Chalon-en Saône. Il étudie le russe à l'université de Lyon.
De cet amour pour la langue russe et en hommage à une grand-mère, il adopte plus tard le pseudonyme de Volodine, comme nom d'écrivain.
En 1973, il est nommé à Orléans en tant que professeur de russe. Mais il finit par donner sa démission quatorze ans plus tard. "Je ne pouvais pas imaginer de passer ma vie à corriger des fautes de datifs pluriels ou de génitifs singuliers. Ma vie réelle, c'était une vie liée à l'écriture." explique-t-il.
A partir de 1971, Antoine Volodine envoie ses textes aux maisons d'éditions les plus prestigieuses, mais en vain, il essuie pendant une quinzaine d'années des refus successifs.
En 1985, envoyé par un ami sans le prévenir, Biographie comparée de Jorian Murgrave est remarqué par Elisabeth Gille, directrice à Denoël de la collection "Présence du futur". Vu l'inclassabilité du livre, elle lui avoue que la "collection Blanche" pourrait également le publier, mais rien n'est assuré.
Son troisième livre Rituel du mépris est récompensé par le Grand Prix de la Science-fiction française en 1987.
Il est singulier de constater que le premier éditeur de Volodine était un éditeur de science-fiction alors que lui-même n'en était pas un spécialiste. Lorsque en 1990, Jérôme Lindon publie Lisbonne, dernière marge, Volodine avoue ne rien connaître de la nouvelle génération des auteurs Minuit, tout comme la littérature française contemporaine.
Antoine Volodine est l'auteur d'une douzaine de romans dont Alto Solo, Nuit blanche en Balkhyrie (passage chez Gallimard), Le Post-Exotisme en dix leçons, leçon onze ou encore Des Anges mineurs (nouveau transfert, au Seuil) qui lui vaut le prix du Livre Inter 2000.
En 2007 sort Songes de Melvido, suivi de Macau deux ans après.
Il publie depuis la fin des années 1990, des livres jeunesse sous les pseudonymes de Manuela Draeger et Elli Kronauer, et, plus récemment, des romans signés Lutz Bassmann.
Les jurés du prix Médicis ont choisi de primer Antoine Volodine pour "
Depuis les années 80, la critique s’intéresse au retour du récit après plusieurs décennies de déconstruction voire de rejet du genre.