François Fillon, né le 4 mars 1954 au Mans, est un homme d'État français, membre du Rassemblement pour la République (RPR), de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) puis des Républicains (LR).
Entré en politique en tant qu'assistant parlementaire de Joël Le Theule, il est ensuite élu, entre 1981 et 2007, député de la Sarthe, président du conseil général, sénateur, ainsi que président du conseil régional des Pays de la Loire. De la fin des années 1980 à à la fin des années 1990, il est proche de Philippe Séguin et du « gaullisme social ».
Il est successivement ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement d'Édouard Balladur (1993-1995), puis ministre des Technologies de l'Information et de la Poste (1995), et ministre délégué chargé de la Poste, des Télécommunications et de l'Espace (1995-1997) au sein des deux gouvernements d'Alain Juppé. Après la réélection de Jacques Chirac à l'Élysée, François Fillon est ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité (2002-2004) ; il mène des réformes structurelles sur la durée du travail et sur les retraites. En tant que ministre de l'Éducation nationale et « numéro deux du gouvernement » (2004-2005), il fait voter par le Parlement la loi Fillon pour l'éducation.
Le 17 mai 2007, à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, il est nommé Premier ministre, conduisant trois gouvernements et étant l'unique chef de gouvernement de la législature. Il quitte ses fonctions le 10 mai 2012, après la défaite de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. Il est le deuxième Premier ministre, après Georges Pompidou, dans l'ordre de durée de présence en continu à Matignon.
Il renonce à se représenter dans la Sarthe pour devenir député de Paris en juin 2012. Candidat à la présidence de l'UMP, il conteste les résultats annoncés par les instances du parti qui, à la suite du vote du 18 novembre 2012, placent Jean-François Copé à sa tête ; il décide alors de la création d'un groupe parlementaire distinct du groupe UMP, le Rassemblement-UMP, qui est dissous après la conclusion d'un accord avec Copé.
Candidat à la primaire présidentielle de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, il défend un programme libéral-conservateur ; il l’emporte au second tour face à Alain Juppé et devient le candidat de son camp pour l’élection présidentielle de 2017.