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Luc Lang remonte le temps dans "Au commencement du septième jour"

Invité du festival Livres en tête le vendredi 25 novembre, Luc Lang revient sur son dernier roman Au commencement du septième jour publié chez Stock. Un texte chaotique et musical qui raconte la renaissance de Thomas qui, à la suite d’un drame familial, se lance dans une reconquête éperdue de son passé afin d’envisager un avenir.

Au commencement du septième jour, est un livre qui possède. Comme une musique. Luc Lang a écrit un livre qui raconte la renaissance de Thomas qui, à la suite d’un drame familial, se lance dans une reconquête éperdue de son passé afin d’envisager un avenir.

Pouvez-vous revenir sur le contexte de votre livre ?

Luc Lang : Quand j’ai écrit Au commencement du septième jour, ce qui m’intéressait c’était de voir ce qui pouvait surgir d’un accident, qui pourtant, d’un point de vue extérieur, pouvait être considéré comme un simple fait divers. Cet accident de la route, vécu de l’intérieur, se transforme en une véritable tragédie familiale. On peut également lire le roman comme un thriller car la femme de Thomas n’avait aucune raison de se trouver sur cette route à 4h du matin et techniquement Thomas ne comprend pas comment l’accident a pu avoir lieu puisqu’il n’y a pas d’autre véhicule impliqué, pas de carrefour dangereux, ni même aucun obstacle. L’accident est en lui-même énigmatique et ouvre une enquête qui s’apparente beaucoup au thriller.

Il y a donc une double enquête dans le roman… La petite enquête mène-t-elle à la grande enquête, celle du passé familial du narrateur ?

-L.L. : Oui, c’est une enquête basée sur le séisme que représente un accident de la route aussi grave. Thomas est alors comme chacun d’entre nous quand arrive un drame de ce type... Il est dans une sorte de questionnement : Pourquoi ? Comment cela s’est-il passé ? Il passe un temps infini à se questionner sans jamais trouver de réponse satisfaisante. Thomas va alors devoir faire aux conséquences de l’accident: sa femme dans le coma, ses enfants à la maison qu’il faut continuer à faire vivre de la manière la plus normale possible alors que leur mère est absente, la pression dans son travail… Il va devoir trouver des appuis qui seront ceux de sa famille, notamment son frère ainé, et c’est en cherchant ce soutien qu’il va découvrir que sa propre histoire familiale est elle-même creusée d’abîme. Alors que toute sa vie se déployait de manière lisse, dans une réussite irréversible, l’accident, le fait divers, entraîne Thomas dans un processus de déséquilibre. C’est une sorte de « revisitation totale » de sa propre vie.

Quand vous évoquez la famille de Thomas, vous employez un vocabulaire qui fait penser aux paysages des Pyrénées. Vous parlez de « pic », de « fossé » et d’ «abîme » également. D’une vie toute lisse, Thomas se retrouve finalement confronté à des évènements qui le mèneront de pic en abîmes…

-L.L. : C’est une vie accidentée, dans tous les sens du terme. A partir d’une histoire qu’il se racontait à lui-même, celle d’une vie réussie, du point de vue du monde contemporain.  Thomas et Camille forment un couple conquérant. Ils mènent tous deux une carrière sans accroc et en pleine ascension dans le milieu des nouvelles technologies, et ils ont un peu moins de la quarantaine, ils ont deux beaux enfants et une belle maison… Ils mènent une vie lisse qui, d’un seul coup, deviendra une vie accidentée. Ce personnage qui semblait surarmé, suradapté va devenir un homme de plus en plus fragile et de plus en plus dépourvu… Il sera alors comme nu. Il va devoir essayer de faire face, traverser ces épreuves et en cela réapprendre la vie. Thomas va alors reconsidérer que ce n’était pas ainsi qu’il fallait envisager l’existence.

Peut-on considérer ces trois parties comme des travaux, à l’image de ceux qu’Hercule a dû affronter, que Thomas devra braver pour se rendre enfin maître de son passé et libre de son avenir? Ses épreuves sont une confrontation avec son frère et sa sœur…

-L.L. : Il y a effectivement plusieurs passages ou épreuves à franchir. Le frère et la sœur sont une sorte d’énigme pour Thomas. Jean, son frère, a choisi de rester dans les Pyrénées où il a hérité de l’entreprise familiale, à savoir l’élevage des moutons et des brebis et ainsi la fabrication du fromage labelisé en estive. Il poursuit le travail du père. Quant à sa sœur, Pauline, elle s’est exilé en Afrique noire pour monter une ONG de médecine sociale et Thomas pense progressivement qu’elle s’est enfuit… Il a le sentiment que ni son frère ni sa sœur n’ont réussi leur vie à son sens. Ils ne se sont pas mariés, ils n’ont pas eu d’enfants et il est le seul qui a le sentiment de la réussite professionnelle et familiale. Il ignore que son frère et sa sœur l’ont protégé de secrets de famille et il ne fait aucun doute que ceux-ci ont beaucoup influencé la vie de Jean et de Pauline. Jean est un ingénieur agronome brillant qui connaît parfaitement les techniques contemporaines d’élevage, et Pauline a fait une brillante carrière en médecine psychiatrique et tous deux ont décidé d’abandonner.  Pour Thomas, préservé de ces secrets, Jean est un mystère et Pauline est un mystère.

Le livre est séparé en trois parties. Malgré le fait que Thomas reste le narrateur, on peut se demander s’il ne laisse pas ensuite la place à Jean, puis à Pauline. Est-ce que ces trois parties sont trois manières de gérer un drame familial ?

-L.L. : Oui, mais on reste cantonnés au point de vue de Thomas. La figure de Jean s’impose effectivement dans la deuxième partie. Elle s’impose comme un recours puisque même les enfants ont une sorte d’attirance magnétique pour leur oncle et pour cette vie à l’estive à l’intérieur de laquelle ils s’épanouissent totalement. On reste cependant enfermés dans le point de vue de Thomas et il était très important pour moi que l’on vive l’expérience de Thomas, de sa perception seule. Il s’agissait de ne pas être dans un rapport de surplomb et de contrôle. Thomas est perdu et nous sommes perdus avec Thomas. C’était la seule façon, me semble-t-il, pour que l’expérience de Thomas puisse devenir la nôtre puisque nous avons toujours, dans notre vie, à un moment donné, des épreuves et des drames à traverser. Il y a bien sûr cette grande figure de Jean qui s’impose dans le second livre, puis celle de Pauline, qui survient finalement très tard. C’est comme une impression de manque, comme une sorte d’absence obsessionnelle pour Thomas qui cherche en sa sœur, sans doute, une présence et une voix féminine. C’est d’ailleurs avec Pauline que d’une certaine façon vont se résoudre l’ensemble des énigmes, le puzzle éclaté de la famille.

Thomas évoque à un moment cette idée de « quête chevaleresque »… La recherche et la présence finale de Pauline, détentrice du savoir, ne serait-elle pas une forme de Graal ?

-L.L. : Je voulais absolument que la résolution de l’intrigue ait lieu en Afrique noire, comme un berceau de l’humanité et que cela se fasse à travers une figure féminine. La féminité me semble faire advenir une sorte de vérité. Cela ne pouvait avoir lieu que par cette figure qui, pour Thomas, est une figure relativement simple. Je ne voulais pas que cela soit un couple, que ce soit l’épouse de Thomas qui soit l’instance de résolution. Je voulais que ce soit un couple moins complexe, le couple frère-sœur puisque la dimension de la sexualité n’intervenait pas et donc ça me semblait être une relation très simple, une relation du féminin et du masculin qui soit la plus évidente, la moins vrillée.

Effectivement, avant Pauline, les figures féminines sont fuyantes. On entraperçoit Camille, on fait la connaissance de Myriam qui finalement ne joue pas le rôle espéré, puis, les deux grands-mères restent des personnages mineurs… On attendait qu’une femme prenne la parole.

-L.L. : Et là, elle la prend de manière éclatante et résolutoire. Pauline est l’aboutissement.

Quelle place prend la religion dans le livre ? L’expérience de Thomas est-elle une nouvelle Genèse, une renaissance, comme cela est évoqué dans le titre ? Pourquoi, également, avoir choisi des prénoms bibliques ?

-L.L. : C’est en fait l’expérience d’un homme qui se retrouve nu. Il va essayer de continuer à vivre, de réinventer sa vie et de prendre les rênes de son existence. C’est, pour moi, une histoire biblique. C’est l’histoire de l’homme dépouillé qui va malgré tout continuer à être et à devenir. C’est un long processus vers le dépouillement et vers la nudité qui va nous ramener à quelque chose comme une vision des origines.

J’ai donc choisi des prénoms bibliques. Thomas ne croit que ce qu’il voit, ce qui le rend assez insensible au fait que le sens de la vie et les rapports entre les êtres ne relèvent pas forcément du visible mais d’intuitions beaucoup plus ouverte et beaucoup plus fines. Elles sont finalement très souterraines et il faut savoir les capter. Le regard est finalement peu de chose dans les relations entre les êtres. Il travaille d’ailleurs dans l’informatique, il fabrique des logiciels de contrôle qui permettent de rendre visibles les activités du personnel qui travaille hors de l’entreprise. Par ces logiciels, il rend visible. Il pense alors que rien ne peut échapper à la visibilité. Jean, quant à lui, est une figure de la sagesse et de l’apaisement. Il incarne une sorte de sérénité, de ressourcement et de recentrement. Il est probablement le Saint Jean-Baptiste. Enfin, Pauline est apparentée à Paul. Ces trois figures sont donc là pour incarner une histoire biblique.

La religion intervient d’une autre façon dans le roman, lorsque Thomas est sous le choc de la nouvelle de l’accident, qu’il ne comprend pas, il est dans un état d’hébétude, d’incompréhension totale et d’inquiétude folle car Camille va être opérée la nuit suivante. L’avenir est sombre. Le dimanche matin, il vient d’apprendre que le cas de Camille était moins inquiétant et en passant devant une cathédrale en allant à l’hôpital, il entend la messe à travers la porte restée ouverte. Il se glisse et se mêle alors aux gens qui prient. Il n’est pourtant ni pratiquant, ni même croyant mais il devient superstitieux. Face au drame, face à cette chose insurmontable, innommable, il se dit « Pourquoi pas ? ». Il est dans une sorte de tentation du pari pascalien et il se dit « pourquoi est-ce que je n’irais pas demander à Dieu que ma femme s’en sorte ? ». Il effleure le religieux à ce moment-là, et il retournera à la cathédrale avec ses enfants après leur première visite à Camille réveillée du coma. Il a le sentiment que si Camille va vers la guérison, peut-être qu’il y a quelque chose à rendre à Dieu. Il y a comme une figure de Dieu qui monte en lui à cause de cette expérience. Il a besoin de sentir des forces qui sont supérieures à lui et qui pourraient peut-être l’aider. Quand on est dépourvus, on a parfois besoin de penser qu’on va nous venir en aide, de manière très irrationnelle.

Quelle est justement la place de l’inconscient dans le livre ? Vous racontez parfois des rêves que fait Thomas qui marque souvent une transition avant ou après une ellipse.

-L.L. : Raconter ses rêves était une façon d’être dans de la narration pure, dans une sorte d’action ramassée comme le noyau même de la narration, où tout est possible. Dans le rêve on peut fusionner des lieux et fusionner des personnes. Et là toutes les instances, celles des enfants, des parents, des frères et des sœurs, qui peuvent se fondre les unes dans les autres dans une forme de logique qui appartient à l’inconscient. C’était une manière d’être dans le narratif pur et sans obstacle.

De Paris à la Normandie, puis dans les Pyrénées et enfin en Afrique… Comment avez-vous construit ces différents paysages ?

-L.L. : Je n’aime pas la psychologie dans le roman, celle qui retranscrit les pensées intérieures des personnages. Pourtant je voulais absolument restituer les états affectifs, émotionnels et les pensées intérieures de Thomas. J’ai donc décidé de faire traverser à Thomas les paysages, non pas en décrivant les paysages mais en décrivant les perceptions que Thomas avait des paysages. Cela nous permettait ainsi de suivre les états affectifs du personnage. Ce n’est vraiment que dans les dialogues directs qu’on perçoit les pensées de Thomas. C’est aussi une manière de montrer que les paysages nous pénètrent de la même façon que nous les pénétrons. Il y a en fin de compte une interaction permanente entre nous et les paysages. La façon que nous avons de les traverser, dans la manière dont on tient notre corps, dont nous posons notre visage ou notre regard, cela manifeste l’état dans lequel nous sommes. C’est à travers ces sismographes là que je dévoile Thomas.

Que représentent ces paysages ? Sont-ils tous hostiles aux protagonistes ?

-L.L. : Oui et non. Parfois, ces paysages sont magnifiques, somptueux. Par exemple, lorsque Thomas, Jean et les enfants pique-niquent au bord du lac, le ciel est d’azur, l’herbe est verte... On a ici une impression de paradis. En Afrique également, il y a des moments d’une beauté paradisiaque. Ces moments, ces images du paradis qui semble parfois construites pour nous les humains, peuvent tourner. Il suffit que le ciel s’assombrisse, qu’il se mette à pleuvoir pour que d’un seul coup la montagne devienne extrêmement hostile. On a alors plus du tout le sentiment d’avoir sa place dans cette nature, qu’elle redevient brutale, sauvage et impitoyable alors que par moment on a l’impression qu’elle est un paradis déployé pour nous. J’avais envie de montrer ces contrastes et de les manifester comme un sismographe des rapports que mes personnages entretiennent au monde, parfois des rapports de bonheur incandescent et parfois des rapports de malheur.

Pourquoi avoir choisi d’écrire ce roman à la troisième personne ?

-L.L. : J’écris habituellement à la première personne du singulier parce que le narrateur est toujours un acteur du livre. J’avais ici envie de  réutiliser des techniques narratives extrêmement classiques héritées du XIXème siècle. Je ne pensais pas les réutiliser un jour mais la lecture de Cormac Mc Carthy (La trilogie des confins) m’a beaucoup bouleversé. Cela se passe dans les années 1960 et les personnages se déplacent à cheval car ils sont éleveurs de bétail. J’ai trouvé incroyable d’utiliser un motif quasiment archaïque avec des techniques narratives du XIXème siècle : des temps au passé, un narrateur absent, et des personnages à la troisième personne du singulier. Ce qui m’a frappé c’est qu’avec tous ces éléments il arrive à faire des romans incroyablement contemporains. J’ai eu envie de relever ce même défi. Je pensais que le roman, depuis le XXème siècle, ne pouvait s’écrire qu’à la première personne du singulier, comme Proust ou Céline l’ont fait de manière éclatante et j’ai décidé de revenir à un outillage narratif classique tout en faisant un roman contemporain.

Le personnage de Thomas n’a-t-il pas finalement un rôle contemplatif ? L’action est racontée après son déroulement et c’est ses conséquences qui sont bien souvent mises en exergue.

-L.L. : La troisième personne du singulier, de par la distance qu’elle instaure, produit par moment cette situation contemplative. C’est plus important encore quand on utilise l’imparfait, ça dilate complètement la narration. Quand vous dites « il traverse la vallée » c’est très différent de « il traversait la vallée ». A l’imparfait, le personnage semble ralentir, le regard se déploie dans la vallée. J’ai donc beaucoup utilisé ce jeu entre l’imparfait et le présent, pour tantôt produire une action très sèche et très accélérée et tantôt pour créer des rapports contemplatifs.

Au niveau du rythme et de la ponctuation on voit vraiment une évolution dans le personnage de Thomas. Dans la première partie les phrases sont coupées, pas finies, il y a beaucoup de points de suspension. Petit à petit son propos semble se calmer, se poser. On le voit très clairement si on regarde la première phrase du livre, elle commence par des points de suspension, elle n’est pas finie. A l’opposé, la dernière phrase du roman est courte et terminée par un simple point. Quel travail avez-vous effectué sur la ponctuation et le rythme?

-L.L. : Le rythme et les sonorités sont les choses les plus importantes à mes yeux dans l’écriture d’un roman. On parle donc de musique. Mes phrases sont écrites à l’oreille et le rythme, à mon sens, préfigure à toute chose. Comme en musique, c’est dans les changements de vitesse, dans les effets d’accélération et de ralentissement que l’on anime la vie. J’ai donc beaucoup travaillé la ponctuation avec une obsession de la fluidité. Il fallait travailler les sons de manière à ce qu’ils ne se heurtent pas sauf parfois, lorsque j’avais envie qu’ils se heurtent. J’avais parfois envie que la phrase devienne chaotique. Mais la plupart du temps je cherchais la fluidité, à la manière d’une ligne mélodique qui nous entraîne dans un mouvement, celui de la danse. J’essayais donc d’alléger au maximum les ponctuations. Dans les dialogues par exemple, il y a une signalétique très précise, à l’image d’un code de la route. Plus vous avez de panneau sur la route, moins vous avez une conduite intuitive car elle est contrainte par l’ensemble des signaux. J’essayais donc de mettre le moins de signaux possible en place et ainsi d’induire un rapport intuitif et une grande fluidité. Par exemple je ne mets pas de tiret de dialogue et c’est simplement dans le mouvement des mots prononcés que l’on comprend qui parle et qui répond. De la même façon, je faisais parfois surgir une parole dans la narration, ça nous arrive tous les jours, quand on se promène dans la rue et qu’une phrase nous vient en tête ou lorsque l’on se promène à deux et que d’un seul coup quelqu’un prend la parole. La manière dont une phrase monte en nous, ça ne prévient pas. J’essaie donc d’épouser des vitesses qui sont les vitesses de surgissement d’une pensée ou d’une parole dans la vie réelle. La ponctuation joue parfois également sur le suspens d’une phrase, si la fin de cette phrase est évidente. Le lecteur finira seul la phrase.

Vous travaillez donc aussi sur les sonorités. Avez-vous un gueuloir comme Flaubert ?

-L.L. : C’est un « gueuloir » intérieur. Je n’oralise pas. J’adore lire à voix haute, je trouve que les livreurs lisent magnifiquement bien, j’ai déjà eu une expérience avec mon roman L’autoroute. J’ai pu voir ô combien il y avait des gens qui aiment lire et qui savent lire. Moi-même j’aime lire à haute voix mais jamais mes manuscrits. J’entends dans ma tête cette musique intérieure. J’entends la manière dont ça sonne, dont ça résonne et comment ça pulse. 

>Luc Lang, Au commencement du septième jour, Stock, 544 pages, 22,50 euros, 

Propos recueillis par Solène Reynier et Paula Prats pour Les livreurs 

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