— Je ne sais pas, répétai-je, je ne sais pas.
— Est-ce parce que mes seins sont trop petits ? Veux-tu que j’éteigne la lumière ?
— Tu es parfaite.µ
Je revois Nathalie étendue sur le lit, cherchant ses mots, ne les trouvant pas ; puis, après avoir remué les lèvres deux ou trois fois pour réprimer une pensée qu’elle ne parvenait pas à formuler, renonçant finalement à troubler le silence qui s’épaississait entre nous et dans lequel, peu à peu, nous acceptions de nous laisser couler. Il faisait chaud. C’était l’été. Je n’y...