Journal pour Augusta, le 29 septembre 1816 : "…et ni la musique du berger—ni le fracas de l'avalanche— ni le torrent— la montagne— le glacier— la forêt—ou le nuage— n'a pu, un seul instant— alléger le poids qui pèse sur mon coeur— ni ne m'a permis de perdre ma misérable identité dans la majesté, la puissance & la gloire—de tout ce que j'avais autour—au dessus—& au dessous de moi. "
Avis de xagore sur Lettres et journaux intimes de Lord Byron
Drôle—facétieux—franc & sincère— intelligent—moderne, trop peut-être pour son époque, y compris dans la typographie.
Pourquoi j’ai aimé ? :
Par ce que c'est drôle
Ça parle de quoi ?:
correspondance de Lord Byron et extraits de ses journaux (ceux qui n'ont pas été brulés)
Chant XVII, 11, Byron parle de lui même :"Je suis tempéré, sans aucun tempérament ;
Je suis modeste, mais j'ai un certain aplomb ;
Je suis changeant, pourtant je suis "Idem semper" ;
Patient, mais je ne suis pas des plus endurants ;
Joyeux, mais quelquefois, j'ai tendance à gémir ;
Doux, mais je suis parfois un "Hercules furens" ;
J'en viens donc à penser que dans la même peau
Coexistent deux ou trois ego différents. "