L’hiver vient. Il vient ; ou plutôt : il est déjà venu. Sans qu’on le sache. Ni même que quiconque ait pressenti qu’il ne tarderait plus. Mais il est là maintenant et tout indique qu’il doit durer, qu’il durera longtemps. L’hiver de l’esprit – comme le livre le dit. L’hiver qui ensommeille la vie. Extraordinairement précoce parfois. Souvent, c’est le cas. Interminable, aussi. De plus en plus, il en va ainsi. Aucun printemps nouveau, nécessairement, ne le suit. Et le printemps d’avant, il semble si ancien que chacun, désormais, l’oublie.
Ainsi...