« Caresses mouillées, baisers surpris sur des lèvres rieuses, mises en plis trempées, gaieté et trouble mêlés, les invités qui plongent les uns après les autres transforment la soirée en orgie candide, drôle et de bon aloi, bien éloignée de celle amère, désenchantée, qui clôt La Dolce Vita. Les robes deviennent transparentes, fleurs déployées sous lesquelles on devine les corps. Les hommes se débarrassent de leurs costumes noirs imbibés et s’empressent d’aider les sirènes improvisées pendant qu’elles crient en se débattant, Rimmel défait et rouge à lèvres délavé. »