Aveuglé par la colère et la haine, je ne vis pas ce qui se passait autour de moi. Soudain, des bras m’enserrèrent et une douce chaleur que je n’avais pas ressentie depuis vingt ans me pénétra. Reprenant conscience de la réalité, je me retrouvai au milieu d’un paysage dévasté, des arbres déracinés gisaient sur le sol, alors que d’autres, foudroyés, finissaient de se consumer. Mon regard se reporta sur celle qui m’avait été arrachée et le désespoir s’empara de moi, tandis que des torrents de larmes se déversaient sur la terre et que l’obscurité m’engloutissait.