Un peu de mystère, des pouvoirs surnaturels et beaucoup de sentiments font la recette des romans de Marc Levy. Le Voleur d'ombres ne déroge pas à la règle. Solène Goers, membre de Viabooks nous livre ses impressions de lectrice.
Le narrateur et personnage principal du dernier roman de Marc Levy est « le voleur d’ombres », un petit garçon qui détient le pouvoir de parler avec les ombres des autres. Mais tout aussi perplexe que nous, il ne sait pas comment s’en servir, pourquoi l’utiliser et en définitif il en a surtout très peur. Les ombres des gens qu’il rencontre lui confient leurs secrets les plus intimes.
Marc Levy nous fait progresser dans la vie de ce personnage, dans l’acceptation et la bonne utilisation de son don. Mais étonnamment on ne connaît pas le nom du narrateur, seulement son ressenti et son histoire à travers la focalisation interne du récit. Le « je » a donc une valeur universelle, tout lecteur peut s’identifier à cette biographie qui relate des faits simples et communs. Seul le caractère extraordinaire du don rappelle le côté fictif.
Encore une fois, l’auteur à succès nous raconte une histoire accessible pour tous. Pourtant trois ans auparavant avec Les enfants de la Liberté, on aurait pu penser que Levy continuerait dans ce style un peu plus sérieux. Qui lui reprocherait de préférer une recette qui marche ? Des personnages sensibles, une histoire d’amour faussement compliqué avec une « happy end », parfait à prendre en vacance pour une lecture en dilettante.
Dans la première partie de ce Voleur d’Ombres qui fait parler un petit garçon dans un registre mi-courant mi-familier, avec un vocabulaire assez rudimentaire, je me suis demandée si l’auteur écrivait pour un public d’adultes ou s’il s’essayait à la littérature pour enfants. Heureusement le petit devient un grand garçon, mais sa naïveté ne le quitte pas. Même les personnages qui l’entourent lui reprochent de ne pas être assez mature. Levy tente-t-il de s’adresser à notre âme (ou ombre) d’enfant caché en chacun de nous ? Ecrit-il un conte ou un roman ? Peut être a-t-il voulu nous sensibiliser à la difficulté de la relation aux autres dans ce monde trop individualiste… Bref, on connaît la chanson. Et elle plait toujours autant : 450 000 livres vendus en une semaine.
Nous on est un peu restés sur notre faim. Et on se dit que Marc Levy à force d’être dans la lumière a peut-être fini par être fasciné par le monde des ombres…pour n’en briller que davantage. Un peu facile, non ?
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