Partir, un point c'est tout
- Année de publication : 2011
- Genres :
Littérature étrangère
Fiction
- Nombre de page : 189 pages
- Prix éditeur : 15,00
- ISBN : 226702151X
- Source : Amazon
Résumé
Partir, un point c'est tout est le premier roman de Verónica Pérez Vega. D'inspiration autobiographique, il n'est pas une autobiographie mais bel et bien un roman. Une auto-fiction ? Peut-être, mais collective : celle d'une famille déchirée, d'un cercle d'amis séparés, d'un pays dont les habitants sont disséminés de par le monde. Peu importe l'étiquette, en fait, car c'est par l'originalité et l'efficacité de son écriture que ce livre parvient à convaincre le lecteur. Sa force réside d'abord dans le fait que le témoignage personnel ne se borne pas aux frontières de l'intime. Ce que Verónica Pérez Vega écrit d'elle et de ceux qui l'entourent en dit long sur Cuba aujourd'hui. Elle raconte un mois de sa vie, ou peut-être une année, ou toute une vie. Car le temps, à Cuba, passe lentement, très lentement. C'est en regardant les photos de la veille que l'on se rend compte qu'un jour vient de passer. Dans le récit, les sujets s'entremêlent : les difficultés du quotidien, l'enfant qu'elle élève seule depuis que le père l'a quittée pour aller s'installer en Espagne, sa vie auprès de sa mère, seule également depuis que l'autre père absent (celui de la narratrice) est aux Etats-Unis, ses amis qui sont partis chercher ailleurs une vie meilleure et avec lesquels elle correspond par courrier électronique, et ses amis qui sont restés, avec lesquels elle se réunit dans des cercles alternatifs d'artistes et d'intellectuels, en marge des circuits officiels de la culture. Mais être en marge, à Cuba, n'est pas une mince affaire : la narratrice vit loin du centre de La Havane, à Alamar, une banlieue sans charme que les problèmes de transport ont rendue de plus en plus inaccessible ; son fils a les cheveux trop longs pour être l'homme nouveau que l'école cubaine veut forger ; ses compagnons d'écriture peinent à obtenir leurs autorisations de sortie de Cuba. Elle-même a commencé à écrire son roman sur un passeport périmé, sur lequel jamais n'a été apposé le visa pour les Etats-Unis demandé en 1993. À quoi bon, d'ailleurs ? Son père lui avait écrit, comme un signe avant-coureur : " ne viens pas me rejoindre à New York, je ne peux pas te recevoir chez moi. Va plutôt à Miami. " Ni New York, ni Miami... ce sera pour toujours Alamar.
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