Le nouveau pays sera global ou ne sera pas.
Penché sur les enfants. Equilibré par le poids des femmes.
Oxygéné par la culture, l'agriculture.
Et ce « rêve de fruit » ne doit plus être
un cauchemar d'agronome.
L'Haïti de demain sera bilingue comme notre littérature.
Bicolore comme le drapeau.
Haute en couleurs comme notre peinture.
Centrale, périphérique et touristique.
Locale et diasporaine, rurale et citadine.
Ce sera Port-au-Prince et "Port-au-Peuple"
(s'il n'existe pas, il nous faut l'inventer).