Jean-Baptiste Del Amo est un écrivain français. Il est né, de son vrai nom Jean-Baptiste Garcia, à Toulouse le 25 novembre 1981. Après avoir suivi un cursus littéraire, le jeune homme travaille pendant un temps comme animateur socio-culturel. Il part ensuite pour une mission humanitaire en Afrique. Il change de nom, sous l'encouragement de son éditeur Gallimard, pour "Del Amo", nom de sa grand-mère, qui le différencie d'un autre auteur originaire de Toulouse, Tristan Garcia publiant à la même époque La meilleure part des hommes. En 2006, il reçoit le Prix du jeune écrivain pour sa nouvelle Ne rien faire, écrite suite aux quelques mois passés au sein d'une association de lutte contre le VIH en Afrique. Ce texte court, qui se déroule en Afrique le jour de la mort d'un nourrisson, est une fiction autour du silence, du non-dit et de l’apparente inaction. Fin août 2008, parait son premier roman, Une Éducation libertine, dans la collection "blanche" chez Gallimard, avec lequel il reçoit le Prix Laurent-Bonelli Virgin-Lire. S'inspirant de la technique de Gustave Flaubert, il relit à haute voix ses phrases pour les affiner. C’est encore Flaubert et L'Éducation sentimentale qu’évoque le titre de ce premier roman, pourtant initialement intitulé Fressures. En mars 2009, Jean-Baptiste Del Amo se voit finalement attribuer la Bourse Goncourt du premier roman, à l'unanimité dès le premier tour de scrutin. Le 25 juin 2009, c'est au tour de l'Académie française de lui décerner le prix François Mauriac. Jean-Baptiste Del Amo publie en 2010 un deuxième roman, texte contemporain situé dans le port de Sète. Il vit actuellement à Montpellier.