« Y a rien de facile. »Oui. Ensuite, il se tait. C’est lui, le boucher, qui m’a raconté, une matinée de printemps, il y a plusieurs mois, comment l'homme étouffe un pigeon, lentement.L’extrême lenteur des deux mains, les dix doigts précis et très doux, les deux paumes fermes, caressantes, cela rassure le pigeon si jeune. Il a vécu trois semaines, ou un peu plus, à peine, me disait-il, et n’a jamais volé.