À l’Université de Lausanne en hiver, comme à Téhéran, où se poursuivent les cours au printemps, l’enseignement singulier et la mystérieuse personne de Bénédict Laudes, professeur de littérature comparée, inspirent troubles passions et sentiments contradictoires aux étudiants, filles et garçons confondus. La densité du noir et blanc, entre Orient et Occident, donne ses couleurs au nouveau roman de Cécile Ladjali, romancière d’origine iranienne qui renoue ici avec les motifs fondamentaux qui jalonnent son œuvre : la terre des origines, la fusion des contraires et la transmission.