— Au revoir ma fille.
— Au revoir, je t’aime papa !
C’était un cri du cœur, comme parfois il m’arrivait de le lui dire le soir en le quittant, quand il était sobre, quand il me serrait fort l’épaule en m’embrassant sur le front. Des gestes pudiques dans lesquels circulait l’affection qu’il me portait, auxquels j’aurais pu simplement répondre « moi aussi » tant j’entendais « je t’aime ma fille ».