Ingrid Betancourt

  • Année de naissance : 1961
  • Nationalité : colombo-française
  • Nombre de livres : 14

A propos de l'auteur

Íngrid Bentancur Pulecio (francisé en Betancourt) est une femme politique colombo-française, ancienne sénatrice.

Elle est née à Bogotá le 25 décembre 1961. C’est la fille de Gabriel Betancur Mejía, ancien ministre colombien de l'Éducation.

Elle passe une partie de son enfance en France, lorsque son père est en poste à l’UNESCO. Elle fait ses études primaires à Paris (Assomption Lubeck) puis ses études secondaires au lycée français Louis-Pasteur de Bogota, réservé aux familles assez fortunées.

A son retour en Colombie elle assiste à la séparation de ses parents, et décide alors de repartir pour Paris : elle entre à l'Institut d'études politiques où elle a pour professeur Dominique de Villepin.

A cette époque, son père est ambassadeur de Colombie à l'UNESCO, et de nombreuses personnalités fréquentent la famille, dont le poète poète Pablo Neruda avec qui Íngrid Betancourt gardera un fort lien d'amitié jusqu'à sa mort en 1973.

 

Elle fait la connaissance de Fabrice Delloye à l'Institut d'études politiques, et elle l'épouse en 1981.
Elle acquiert ainsi la nationalité française. De cette union naissent deux enfants, Mélanie et Lorenzo Delloye-Betancourt.

Mais en 1990, le couple divorce et elle revient seule à Bogotá. La même année, elle entre au ministère colombien des Finances. Elle est alors élue députée en 1994 et crée son parti, Oxígeno Verde, en 1998, puis elle devient sénatrice.
Elle épouse en 1997 Juan Carlos Lecompte, homme politique colombien, architecte de formation et publicitaire de métier.

Elle est enlevée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) le 23 février 2002 alors qu’elle fait campagne, malgré les avertissements de la police et de l’armée, dans une zone où la guérilla est fortement présente. Sa détention est fortement médiatisée, en particulier « sur le registre de l'émotion » en France, ce qui en fait un otage d’une valeur inestimable pour la guérilla. Le gouvernement français essaye de la faire libérer en négociant avec les FARC et avec l'aide du président vénézuelien Hugo Chávez, sans succès.

Elle est délivrée, en compagnie de quatorze autres otages, lors de l’opération Jaque menée par l'armée nationale colombienne le 2 juillet 2008, six ans et demi après son enlèvement. Sa libération, de même que son enlèvement en février 2002, reçoit un large écho dans les médias.

Elle est désignée présidente d'honneur des Verts mondiaux lors du congrès du même nom en mai 2008 au Brésil.

Elle a publié Sí sabía, en 1996, une enquête sur le financement de la campagne électorale d'Ernesto Samper par le cartel de Cali. Mais également La Rage au cœur, chez XO Editions en 2001 et aux éditions Pocket en 2002.


A la rentrée 2010, Même le silence a une fin, est attendu aux éditions Éditions Gallimard.

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