Le Complexe occidental : Petit traité de déculpabilisation
- Année de publication : 2014
- Genres :
- Nombre de page : 332 pages
- Prix éditeur : 1,99
- ISBN : B00IXR51YM
- Source : Amazon
Résumé
Géopolitique, désinformation et guerre psychologique. Voici le premier manuel de contre-désinformation a l’usage de nos sociétés occidentales, victimes du virus de la culpabilisation collective. Véritable arme de «destruction massive», cette culpabilisation est mise en oeuvre sous la forme de «mythes fondateurs» que l’auteur analyse un a un : les croisades, les «ténèbres» du Moyen âge, la diabolisation de l’Eglise catholique, la "dette" envers la science arabo-musulmane, Al-Andalus, les accusations d’esclavagisme, de colonialisme et de racisme à sens unique, la "mondialisation heureuse" et les dérives de l'Union européenne. Persuadé que la «guerre des représentations» ou «guerre mentale» est la clef de tous les conflits, l’auteur va plus loin en identifiant le processus de désinformation à l’origine de cette manoeuvre de déstabilisation collective. D'après Del Valle, la culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes, est aux antipodes de la saine capacité à s'autocritiquer, car loin d'aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi et attise celle de l'Autre envers soi-même. Opposant la culpabilisation identitaire des sociétés européennes à la fierté d'appartenance des nations non-occidentales, l'auteur rappelle qu'il n’y a pas de culpabilisateur efficace sans culpabilisé volontaire... Pour retrouver l’estime de soi, elle-même condition pour être respecté par les autres, Del Valle invite la France et ses alliés occidentaux à mettre en oeuvre d’urgence une thérapie globale de déculpabilisation. Il montre enfin en quoi la survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contreproductives, un recentrage stratégique et une réappropriation de leur identité propre, dont le monde slavo-orthodoxe, trop souvent diabolisé, est l’un des piliers
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