Dans un immeuble proche de la rue Saint-Lazare, un long couloir conduit, au fond d’un appartement sombre transformé en siège d’association, au petit bureau de Marie-Laure Guislain, Babaka Tracy Mputu et Sara Brimbeuf, à l’œuvre en plein été. La première est juriste, doit avoir un peu moins de trente-cinq ans alors et travaille pour l’association depuis quelques années. Les deux autres n’ont pas vingt-cinq ans, sont élèves avocates et commencent un stage de six mois. Concentrées dans ce petit bureau parisien, elles tra- vaillent comme on travaille l’été, dans le calme,...
Grande foule le soir du 15 juin à l'Hôtel Raphaël, principalement féminine, pour célébrer les lauréates du Grand Prix de l'Héroïne Madame Figaro : Monica Sabolo, Justine Augier, Ananda...
Dans un temps d’enfermement et de suspens qui rendait curieusement attentif aux dangers de l’époque, l’envie d’écrire sur la littérature et ses pouvoirs m’a traversée une première fois. Elle naissait d’une croyance familière bien qu’intermittente en la puissance de la littérature face à ce qui enferme, écrase le temps, les identités, la langue, les possibles, les luttes et les espoirs. Pendant le confinement, cette croyance est donc revenue m’habiter, et les pouvoirs du livre trouvaient des contours presque nets alors que je venais de raconter l’histoire de Razan...