Nous faisons toujours nos voyage à Cuba fin Mars; cela correspond à l'anniversaire d'Ahmed (19 mars) et du mien , le 30 mars. Nous avons vécu cela quand il était plus petit comme une expérience inoubliable et qui ferait du bien à nos enfants trop gâtés et qui ne sont jamais satisfaits. Ici pas de cadeaux à foison, juste la joie de retrouver ensemble et de s'amuser. L'après-midi, nous avons aider Maria, sa mère, à la préparation des festivités (qui aurait pu être moins gustative si nous n'avions pas donner d'argent avec plaisir). Tout d'abord, former une boite en carton pour chaque enfant (soit entre 15 et 20). Mais à quoi serviront ces boites? Ignorant les coutumes, nous attendîmes de voir.
Tout à coup, un énorme gâteau de toutes les couleurs arrive sur la table de la seule pièce de la maison (le lit avait été mis dans le jardin) . Nous y disposons les bougies que nous avions apportées de France.
Les enfants de toutes les couleurs arrivent nonchalamment de chaque maison du quartier. Le brouhaha est impensable, nous qui avons l'habitude de vivre en silence. Les enfants s'excitent en attendant le début de la fête.
Finalement, ces boîtes servent à mettre une part de salade de pates, un morceau de gâteau (mais après avoir chanté cet air que nous ne connaissions pas) et un tranche de pain avec du beurre .Un verre de soda est distribué à chacun. Les enfants étaient aux anges; un petit garçon s'extasie devant la tranche de pain beurré "Que rico". Je croie que cette image et cette phrase restera pour le reste de mes jours gravées dans ma mémoire. J'en avais les larmes aux yeux. Les petits français ne veulent même plus en manger, top banal. S'ils savaient que dans une ile à plus de 8000 kilomètres, ces enfants n'ont rien à manger mais ils s'en moqueraient, ils sont tellement égoïstes.
Bref, après s'être repus avidement du contenu de la boite (et comme je les comprends!), la musique se met en marche. Ils ne font pas les timides et se lancent dans un frénésie incroyable. Nous les regardons (de toutes façons, nous aurions eu l'air ridicules) se déhancher dans des mouvements étudiés qu,i pour les puritains prendraient cela pour des gestes érotiques. D'ailleurs, la grand-mère d'une petite fille la sort de là pour la ramener chez elle. Quelle débauche, dit-elle ! Mais nous trouvons cela tellement beau et bien dansé et que nous en restons bouche bée. Tous ces enfants avaient mis leurs plus beaux habits et ses multitudes de couleurs ondoyaient devant nos yeux ébahis. La musique s'entendait d'un bout à l'autre de la rue mais peu import, c'est l'habitude cubaine. Musique, télévision et discours par dessus ces bruits, cela semble être le lot de tous les jours (en France, la police aurait rappliquée rapidement) Après avoir dansés 2 ou trois heures, tout ce petit monde rentre au bercail. Je ne les remercierai jamais assez pour ce moment magique.
Les lauréats du Prix Mare Nostrum 2024 vient de livrer la liste de ses lauréats. Chaque lauréat recevra une dotation de 2 000 € pour sa c
Légende photo : en haut de gauche à droite : Deloupy (Les Arènes), Carole Maurel (Glénat), Pierre Van Hove (Delcourt/La Revue Dessinée), Sébast