— Bonjour Mademoiselle, je suis la commissaire Bombardier et voici mon assistant, l’inspecteur Holo. On nous a signalé un décès dans vos bureaux. Nous voudrions voir votre président ou la personne ayant la charge de le représenter s’il n’est pas là.
— Oui bien-sûr. Suivez-moi. Je vais vous conduire.
— Auparavant, amenez-moi auprès de la personne décédée, le directeur si j’ai bien compris ?
— Oui, c’est cela, Madame. Il s’agit de notre directeur : Marc-Antoine de la Chapelle. Son bureau est à l’étage. L’hôtesse quitte sa banque d’accueil pour précéder les deux policiers.
Sa jupe est si serrée que la fente, derrière, s’en trouve largement écartée. Est-ce pour ne pas craquer sa jupe ou parce qu’elle ne maîtrise pas encore ses douze centimètres de talon, toujours est-il que, la jolie hôtesse marche vite, mais à tous petits pas, ce qui lui donne une allure de poulette. Josiane Bombardier ne peut s’empêcher de penser au croupion de son canard. Quant à l’inspecteur Holo, lui aussi a les yeux braqués sur le postérieur avantageux, mais ses pensées sont aux antipodes de celles de sa patronne.