À travers les différentes facettes de nos vies, nous croisons un impressionnant cumul d'individus pour le travail, à titre personnel, mais aussi dans la multitude d'interactions qu'engendre le simple fait d'exister.
Adrien Venel, pour des raisons qui lui sont propres, est convaincu qu'il a la poisse.
Afin de conjurer la malchance et d'anticiper tous les risques de l'existence, il choisit de faire carrière dans la probabilité et devient un statisticien de grande renommée.
Mais tout bascule à la suite du diagnostic confirmé par son médecin et ami Darshan: Adrien a le syndrome d'Emerson, une maladie rare et incurable. À partir de maintenant, le temps lui est compté et il ne lui reste que quelques semaines à vivre.
D'après les statistiques, la probabilité que cette maladie vous arrive est d'une chance sur un milliard...
Face à la fatalité, Adrien décide de ne rien révéler de son état à ses proches, pas même à son meilleur ami de toujours Nico. Sa priorité est davantage de mettre de l'ordre dans ses affaires et régler certaines choses afin de préparer son départ.
Dans sa détresse, il n'a de pensées que pour son ex Cassandra qu'il entreprend de reconquérir deux ans après leur rupture. Mais avant cela, il a besoin de reprendre contact avec celles et ceux à qui, d'une manière ou d'une autre, il en doit une.
Dans cette course contre le temps, Adrien nous embarque dans sa "tournée d'adieu" comme évoqué dans le récit: une fresque de toutes les personnes qui l'ont inspiré et compté pour lui de près ou de loin. Nous partons à la rencontre de certains proches dont il n'avait plus eu de contact depuis des lustres pour la plupart. Nous aurons également le loisir de faire de nouvelles connaissances mais surtout de revoir sous un nouveau jour celles et ceux que l'on croyait connaître...
À travers cette odyssée tantôt bouleversante et tantôt rocambolesque lorsque flanqué de son pote Nico, joyeux luron et mime à ses heures, Adrien vit ces instants sans regrets ni faux semblants avec la pleine conscience que ce sont les derniers.
Un roman sur la résilience face au temps qu'il nous reste sur terre, la trace que l'on veut laisser et les souvenirs que l'on veut emporter. Sans oublier la valeur de l'amitié dans des moments difficiles.
À travers votre lecture, vous comprendrez le moment venu la référence du raton laveur qui s'accroche à une branche que l'on voit en première de couverture. De plus, malgré la gravité du sujet, certains passages sont pour le moins complètement hilarants. L'on reconnaît là bien la patte de l'auteur.
Pour ma part, c'est la première fois que je lis cet auteur et mon petit doigt me dit que ce n'est que le commencement.
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