Elégante, souriante, Christine Orban sait aussi parler des blessures de la vie avec une grâce pudique. L'auteur de "Le pays de l'absence",(Albin Michel),de "La vie m'a dit" et de "N'oublie pas d'être heureuse" vient de publier "Quel effet bizarre faites-vous sur mon cœur" ( Albin-Michel). Un récit dédié à l'impératrice Joséphine, écrit sous la forme d'une lettre adressée à son ancien époux Napoléon. Christine Orban revient sur son rapport aux livres et sa grande histoire d'amour avec l'écriture.
Christine Orban : « J’écris dans mon bureau entourée des objets que j’aime et qui me rassurent, mon chien sur mon fauteuil, assez le tôt le matin, j’aime le matin, j’essaie de ne pas répondre au téléphone et si je réponds je suis brève… je bois des litres de thé. Je me promène seule dans les rues l’après-midi. Je relis en fin de journée… »
« Non ! Je suis libre ! »
« J’écris sur un ordinateur depuis mon 13e livre, mais j’ai écrit le dernier à la main, pour des raisons complexes et profondes ayant avoir avec le sujet… »
« Cela dépend… Les corrections m’apparaissent souvent nécessaires… »
« Je finis par me le dire… L’écriture est le centre de ma vie. J’écris tous les jours ou presque. Je n’ai pas beaucoup d’autres occupations, en fait ».
« La nécessité d’écrire ».
« Je ne sais pas. Je suis plutôt une romancière »
« Je lis lentement quand j’aime un livre. Je souligne, je note, j’écris dessus. Je me l’approprie ».
« Je lis par plaisir, sinon je ferme le livre.Sauf si c’est dans le cadre d’un jury de prix littéraire : le prix littérature et musique, le prix Montalembert, le prix Relay ».
«Je reçois pas mal de livres, mais c’est souvent en me promenant dans les librairies que je trouve les livres que j’ai envie de lire ».
« Rebecca de Daphné du Maurier j’étais très jeune et je rêvais de savoir un jour moi aussi raconter une histoire ».
« Didier Eribon : Retour à Reims. C’est un livre très courageux. Sinon en ce moment je lis Colette Fellous et Minh Tran Huy dans le cadre d’un prix littéraire ».
« René Girard : Mensonge romantique et vérité romanesque »
« J’offre plutôt les dix derniers ouvrages que j’ai aimés quand je vais chez une amie ».
« De moins en moins, j’en écris trop (deux , presque trois cette année) j’ai peur d’ennuyer à la fin ».
« Non. J’ai dû relire Le collectionneur pour l’adapter au théâtre, j’étais heureuse de retrouver mes personnages, comme des amis que je n’avais pas vus depuis longtemps ».
« Cela dépend de l’auteur ! »
« Dans mon bureau, il n’y a que les livres aimés, ils dégagent de bonnes ondes… »
« Je balance entre les deux dernières propositions ».
.
Le Prix Castel 2024 est décerné à Grégoire Bouillier pour s
Le Prix de Flore 2024 a été décerné au premier tour, à l’unanimité moins une voix, au premier
La 42e édition de la Foire du livre de Brive vient de se terminer.