A quand les bonnes nouvelles ?

  • Année de publication : 2009
  • Genres :
    Littérature Française
    Fiction
  • Nombre de page : 466 pages
  • Prix éditeur : 6,95
  • ISBN : 2253126543
  • Source : Amazon

Résumé

Un écrivain, Howard Mason, vit avec sa femme et ses trois enfants à la campagne. Alors qu’il est allé rejoindre sa maîtresse à Londres, sa femme, le bébé, l’aînée de ses filles, huit ans, et le chien sont massacrés par un parfait inconnu. Seule la petite Joanna, six ans, parvient à échapper au carnage en se cachant dans un champ de blé. On retrouve Jackson Brodie, le détective privé de La Souris bleue qui avait involontairement repris du service dans Les Choses s’arrangent, mais ça ne va pas mieux remarié à une conservatrice du British Museum, et Louise Monroe, mariée à un chirurgien d’Édimbourg. Tous deux semblent avoir trouvé un conjoint « bien sous tous rapports » mais sont insatisfaits. On a l’impression d’une occasion manquée entre Jackson et Louise. Jackson croit également être le père du fils de Julia, Nathan, âgé de deux ans, et voudrait bien pouvoir le prouver. Il y a de nombreuses intrigues, mais la principale concerne une généraliste, Dr Hunter, pour qui Reggie Chase, orpheline de seize ans, fait du baby-sitting. On découvre peu à peu que Joanna Hunter n’est autre que la petite Joanna qui a échappé à l’horrible massacre de la première partie et que l’assassin, qui a purgé sa peine, est sur le point de sortir de prison. À partir de là, l’intrigue est menée de main de maître et le lecteur se demande jusqu’à la dernière page si Jackson est bien le père de Nathan, si Louise et lui vont enfin s’avouer leur amour mais, dans un dénouement typique de Kate Atkinson, rien ne se passe comme prévu. Si le précédent roman contenait une satire des promoteurs immobiliers, ce dernier tome de la trilogie offre une satire très réussie de certaines sectes protestantes. Le vieux professeur de lettres classiques de Reggie Chase, Ms MacDonald, atteinte d’une tumeur au cerveau, s’est en effet convertie sur le tard à une de ces obscures chapelles. Tout cela ne donne qu’une pâle idée du roman qui est écrit avec humour, d’innombrables jeux de mots et une fantaisie jamais démentie. Il se lit d’une traite et ce n’est qu’après coup qu’on s’aperçoit qu’il est plus profond qu’il n’y paraît. Le caractère autodestructeur de Louise est particulièrement bien vu et la secte protestante de Ms MacDonald fait plus que sourire.

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