Un peu de désir sinon je meurs est une lettre de l'auteur à son éditeur, dans toute la crudité de son désarroi d'écrivain: impossibilité d'écrire, difficulté de vivre après la mort de Paul, l'homme aimé, journaliste politique reconnu. "Née à la littérature et à l'amour d'un même souffle", Raphaële avait dix-neuf ans quand ils se rencontrèrent... Chacun vivait séparément, mais par l'autre. Face au silence de son éditeur, à l'indifférence et à l'oubli de tous, à son insu, l'écriture revient... D'une langue lumineuse, musicale, puissante, elle tire le fil d'une liaison amoureuse hors du commun, qui connaît la grâce d'un enfant. Histoire de deux vies, faites d'écriture et d'amour. Mais "Raphaële est morte à elle-même". Elle nous demande de l'appeler, de son premier prénom, Marie.