Georges Perec s’est fait connaître par son style particulier marqué par l'utilisation de contraintes formelles, littéraires ou mathématiques. Cependant Georges Perec, membre actif de l'OUlipo représente bien davantage pour la littérature française. C’est notamment pour cette raison que le 16 mai prochain Gallimard rend hommage à ce grand homme de lettres en le faisant rentrer dans La Pléiade. A cette occasion Viabooks vous parle de ce virtuose des mots ainsi que de ses œuvres mythiques. Souvent réduit à un joueur littéraire, la sensibilité de l’auteur et la mélancolie qui se cachent dans ses œuvres sont parfois laissées de coté.
Georges Perec fait partie de ses auteurs français dont l’œuvre qualitative fait l’unanimité. Et pourtant que sait-on de lui ? Viabooks vous parle plus en détails de cet écrivain polymorphe.
Georges Perec naît le 7 mars 1936 à Paris, dans le 19ème arrondissement. Il passera sa petite enfance au 24 rue Vilin, dans le quartier de Belleville, où sa mère tient un salon de coiffure. Ses parents juifs polonais, vont tous deux décéder durant la Seconde Guerre mondiale. Son père mourra au front en 1940, sa mère sera déportée à Auschwitz en 1942. Pour lui sauver la vie, la mère de Georges Perec l’envoie en zone libre à Villard-de-Lans via un train de la Croix-Rouge. Il y est baptisé et son nom, Peretz, est francisée pour devenir Perec. L’enfant y passera le reste de la guerre avec une partie de sa famille paternelle. Après des études de lettres à Paris, Georges Perec rencontre en 1959 Paulette Pètras, avec qui il va se marier un an plus tard. Ils se séparent en 1969, mais ils ne divorceront jamais, restant malgré tout étroitement liés jusqu'à la mort de Perec. Cette femme va contribuer à la constitution de l’œuvre de Perec. Elle est bibliothécaire à la Bibliothèque nationale, et écrit des textes, une chronique de sa vie, tout en produisant l’inventaire des archives de son mari. Elle réalisera des activités de médiation autour du projet littéraire de Georges Perec.
A la suite de son service militaire et de ses études Georges Perec entame une carrière d’écrivain et publie son premier roman, Les Choses, en 1965. Remarqué dès le début, l’écrivain reçoit le prix Renaudot pour son œuvre la même année. Membre de l’OuLiPo (Ouvroir de littérature potentielle) à partir de 1967, l’auteur s’adonne à une écriture de la contrainte dont l’exemple le plus marquant est son livre La Disparition, parut en 1969 et qui se caractérise par la particularité d’être entièrement rédigé sans utiliser la lettre ’e’. Puis il s’essayera à plusieurs procédés de narration comme avec Les Revenentes, où la seule voyelle autorisée est le e. Son roman le plus ambitieux sous contrainte est La Vie mode d’emploi (prix Médicis 1978). L’œuvre est construite comme une succession d’histoires combinées à la manière des pièces d’un puzzle, et multiplie les contraintes narratives et sémantiques.
Cependant la littérature n’est pas le seul talent de Georges Perec puisqu’il est également attiré par le cinéma. En 1974 il prend la caméra pour tourner avec Bernard Queysanne l’adaptation de son roman Un homme qui dort. En 1978 il adapte au cinéma sa nouvelle autobiographique Les lieux d’une fugue, puis en 1979 il tourne avec Robert Bober Récits d’Ellis Island, un documentaire sur les émigrants américains d’origine juive ou italienne, qui interroge le thème du déracinement. La même année il écrira les dialogues de Série noire d’Alain Corneau. Georges Perec décède d'un cancer des bronches le 3 mars 1982. Ses cendres reposent désormais au cimetière du Père-Lachaise à Paris. L’œuvre foisonnante de l’écrivain invente autour d’une quête identitaire, une écriture autobiographique ainsi qu’un véritable goût pour le jeu et les inventions littéraires.
Georges Perec aime les mots. Il aime particulièrement les utiliser de manière ludique, c’est d’ailleurs une des caractéristiques fortes de ses travaux. A côté de son métier d’écrivain il est également verbicruciste puisqu’il a créé des grilles de mots croisés pour le magazine Le Point.
De nombreux jeux intéressent l’auteur pour ses œuvres poétiques. Il se penche notamment sur les hétérogrammes. Pour ce faire il part d’une série de lettres différentes (des hétérogrammes) à partir de laquelle il crée des poèmes. Il applique cette manière d’écrire à son recueil Alphabet, pour lequel il utilise les dix lettres de l’alphabet les plus fréquentes (a, e, i, l, n, o, r, s, t, u,) auxquelles il ajoute une lettre choisie parmi les seize restantes. Dans cette œuvre Perec présente ses poèmes selon deux manières distinctes : la disposition en carré de 11 × 11 lettres et la transposition libre. Cela permet aux lecteurs de mieux constater les contraintes et leur résultat.
Le palindrome est également un procédé récurrent chez l’écrivain. Cette figure de style désigne un texte ou un mot dont l'ordre des lettres reste le même qu'on le lise de gauche à droite ou de droite à gauche. Georges Perec est d’ailleurs l’auteur d’un des plus longs palindromes connus, intitulé Le grand palindrome et qui se compose de plus de 1300 mots. (« Trace l'inégal palindrome. Neige bagatelle, dira Hercule. Le brut repentir, cet écrit né Perec [...] ce repentir, cet écrit, me perturbe le lucre : Haridelle, ta gabegie ne mord ni la plage ni l'écart. ») Il va même jusqu’à travailler avec le palindrome vertical où ne sont conservées que les lettres qui restent identiques ou qui se transforment après une rotation de 180°.
Cela étant, la contrainte la plus connue de Perec restera toujours le lipogramme, forme littéraire qui consiste à produire un texte d’où sont délibérément exclues certaines lettres de l’alphabet. La plupart des règles qu’il mettra en place dans ses œuvres s’apparenteront à des lipogrammes. Ce choix n’est cependant pas anodin puisque cette figure de style dissimule beaucoup de choses à propos de la vie intime de l’artiste.
Georges Perec était un maître des procédés d'écriture qu'il a notamment explorés grâce à l'Oulipo. Néanmoins ce goût pour l’aspect règlementaire et ludique de la pratique littéraire cache en réalité une dimension intime et profonde. Le manque et le vide sont des thèmes omniprésents dans toute l’œuvre perecquienne et sont dus notamment au traumatisme de la mort de ses parents lors de la seconde guerre mondiale. Ces sentiments, Perec les transmet par le biais du lipogramme. Son œuvre La Disparition, qui est un lipogramme en -e met en avant cette écriture du manque et de l’absence. En enlevant le e, Perec enlève à la langue française sa voyelle la plus fréquente. De plus l’écrivain retient de sa culture judaïque et de l’hébreu que la lettre e est équivalente au hé hébraïque et que cette lettre « représente le principe de l'aspiration vitale », l'esprit et donc la vie. En amputant près des deux tiers des mots de la langue française il symbolise la disparation de ses parents et notamment de sa mère puisque le -e est la marque du féminin. Les mots sans -e deviennent bancales, incomplets, comme un enfant sans ses parents. Cette contrainte littéraire est présente tout au long du travail de l’écrivain puisqu’il explore cet exercice sous des formes diverses tel que les monovocalismes, les hétérogrammmes ou le palindrome vertical. Il travaille également avec des lipogrammes plus rares comme « la contrainte du prisonnier » qui élimine toutes les lettres à jambages (ne restent que le a, c, e, m, n, o, r, s, v, w, x, z et parfois le i). Bien que cette manière de procéder semble dénuée de sens et portée à confusion, elle prend le pas sur l’imagination du lecteur, ainsi tout devient possible. Avec des œuvres comme La Disparition, Les Revenentes ou bien La Vie mode d’emploi, Georges Perec s’illustre comme un artiste à la vocation de l'écriture profonde et du dévoilement subtil à travers certains jeux littéraires.
« J’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l’écriture » avait déclaré Georges Perec en parlant de ses parents, il existe donc un lien étroit entre l’écriture et leur disparition. Son œuvre est notamment imprégnée de la perte de sa mère puisqu’après le 11 février 1943 plus aucune trace d’elle n’existe. En écrivant Perec cherche une identité qu’il ne connait pas. Il est hanté par la perte de ses souvenirs. A cause de son éloignement vers la zone libre, il est exclu de son histoire et de l’histoire mondiale. Il explique d’ailleurs n’avoir aucun sentiment d’appartenance à la communauté juive, n’ayant pas reçu une éducation judaïque. Georges Perec ouvrira notamment son œuvre W ou le Souvenir d’enfance en disant : « je n’ai pas de souvenirs d’enfance ». Cette perte de mémoire se traduit par la création d’une œuvre autobiographique où alternent fiction et réalité. L’écrivain reconstruit méthodiquement son enfance en excluant toute forme de cadre. Des brides autobiographiques sont présentes dans tous ses textes, la littérature devient ses racines et son attache. C'est le travail littéraire qui accompagne le travail psychique.
Les choses, une histoire des années soixante (1965) : Dans ce récit si simple et si uni qu'il convient d'en souligner l'originalité profonde, Georges Perec tente, le premier avec cette rigueur, de mettre au service d'une entreprise romanesque les enseignements de l'analyse sociologique. Il nous décrit la vie quotidienne d'un jeune couple issu des classes moyennes, l'idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inaccessible - car il est lié aux choses que l'on acquiert. « C'est qu'il y a [dira Georges Perec] entre les choses du monde moderne et le bonheur, un rapport obligé... Ceux qui se sont imaginés que je condamnais la société de consommation n'ont vraiment rien compris à mon livre. Mais ce bonheur demeure possible ; car, dans notre société capitaliste, c'est : choses promises ne sont pas choses dues. » Georges Perec va au-delà de la critique de la société de consommation, en mettant en avant ce couple insatisfait qui cherche une raison forcement extérieure à son mal être. Cette histoire, criante de vérité, en devient parfois gênante pour le lecteur qui fait face à l’impossible quête du bonheur dans l’excès et l’exubérance. Ce récit est d’autant plus inconfortable, car il est toujours très actuel.
Extrait : « Pour ce jeune couple, qui n'était pas riche, mais qui désirait l'être, simplement parce qu'il n'était pas pauvre, il n'existait pas de situation plus inconfortable. Ils n'avaient que ce qu'ils méritaient d'avoir. Ils étaient renvoyés, alors que déjà ils rêvaient d'espace, de lumière, de silence, à la réalité, même pas sinistre, mais simplement rétrécie - et c'était peut-être pire -, de leur logement exigu, de leurs repas quotidiens, de leurs vacances chétives. C'était ce qui correspondait à leur situation économique, à leur position sociale. C'était leur réalité, et ils n'en avaient pas d'autre. »
W, ou, Le souvenir d’enfance, (1975) : Il y a dans ce livre deux textes simplement alternés; il pourrait presque sembler qu'ils n'ont rien en commun, mais ils sont pourtant inextricablement enchevêtrés, comme si aucun d'eux ne pouvait exister seul, comme si de leur seule rencontre, de cette lumière lointaine qu'ils jettent l'un sur l'autre, pouvait se révéler ce qui n'est jamais tout à fait dit dans l'un, jamais tout à fait dit dans l'autre, mais seulement dans leur fragile intersection. L'un de ces textes appartient tout entier à l'imaginaire : c'est un roman d'aventures, la reconstitution, arbitraire mais minutieuse, d'un fantasme enfantin évoquant une cité régie par l'idéal olympique. L'autre texte est une autobiographie : le récit fragmentaire d'une vie d'enfant pendant la guerre, un récit pauvre d'exploits et de souvenirs, fait de bribes éparses, d'absences, d'oublis, de doutes, d'hypothèses, d'anecdotes maigres. Il est probable qu’au début le lecteur soit quelque peu troublé par l’alternance de la fiction et de l’autobiographie. Néanmoins, une fois passé ce cap on se rend très vite compte que W, ou, Le souvenir d’enfance fera partie de ces livres qui resteront à jamais gravés dans notre mémoire. Grâce à ce procédé d’alternance, Perec parvient à dépasser les simples anecdotes et approche ce qui fait de chacun de nous un être singulier et pluriel. Entre ce qui se dit et ce qui ne se dit pas, des choses terribles transparaissent. Cependant l’auteur ne tombe pas dans le pathétique ou le mélodrame. Avec beaucoup de pudeur et d’élégance Perec parvient à dire l'indicible.
Extrait : « La vie de l'Athlète W n'est qu'un effort acharné, incessant, la poursuite exténuante et vaine de cet instant illusoire où le triomphe pourra apporter le repos. Combien de centaines, combien de milliers d'heures écrasantes pour une seconde de sérénité, une seconde de calme ? Combien de semaines, combien de mois d'épuisement pour une heure de détente ? »
La vie mode d’emploi, (1978) : Un riche Anglais, Bartlebooth (fil conducteur du roman) entreprend d'organiser sa vie sur cinquante ans " autour du projet unique dont la nécessité arbitraire n'aurait d'autre fin qu'elle-même". Cette entreprise artistique suppose la production puis la destruction d'un certain nombre de tableaux. L'intrigue est un vrai labyrinthe, on y explore le bâtiment d’un immeuble parisien, chaque pièce bénéficiant d’un chapitre pour se dévoiler aux lecteurs. Mille romans en un, mille personnages qui se croisent et dont les destins loufoques, tragi-comiques, ridicules, passionnés ou fous, entrent en contact grâce à l'immeuble. Lire ce livre nécessite de passer d'une pièce à l'autre, d'une époque à l’autre d’un style à l’autre, d'une aventure à l'autre. A la manière des Matriochka, Perec emboite ses histoires les unes dans les autres. L’œuvre de Perec est atypique puisqu’elle peut se lire dans l’ordre ou dans le désordre, en entier ou non. Comme dans la vie, l’auteur est libre de faire ses choix. La vie mode d’emploi permet à tout à chacun d’enrichir ses connaissances. Que ce soit l’histoire, la chimie, les mathématiques, la littérature, la peinture, la musique ou le sport, tout y passe, mais reste toujours pédagogique et jamais prétentieux. Cette œuvre est une véritable prouesse littéraire écrite selon les contraintes définies par l’Oulipo.
Extrait : « Qui, en face d'un immeuble parisien, n'a jamais pensé qu'il était indestructible ? Une bombe, un incendie, un tremblement de terre peuvent certes l'abattre, mais sinon ? Au regard d'un individu, d'une famille, ou même d'une dynastie, une ville, une rue, une maison, semblent inaltérables, inaccessibles au temps, aux accidents de la vie humaine, à tel point que l'on croit pouvoir confronter et opposer la fragilité de notre condition à l'invulnérabilité de la pierre. »
À l’occasion de la parution de deux volumes de Georges Perec dans la Bibliothèque de La Pléiade, l’association PERECOFIL, dont la vocation est de broder les textes à contraintes de l’écrivain, organise l’exposition Perec au fil à la médiathèque Françoise Sagan, dans le Xe arrondissement de Paris, du 6 mai au 12 août 2017. L’association accompagne aussi cette sortie par l’édition d’un coffret collector, Perec#, tiré à 99 exemplaires, le nombre de chapitres de La Vie Mode d’emploi.
Exposition Perec au fil : L’exposition Perec au fil se tiendra du 6 mai au 12 août 2017 à la médiathèque Françoise Sagan, à Paris Xe, et sera centrée sur La Vie mode d’emploi. Deux séries d’œuvres brodées seront exposées :
Les broderies seront accompagnées de vitrines pédagogiques montrant la démarche de Perec et celle de PERECOFIL, diverses éditions de La Vie mode d’emploi et de ses traductions, ainsi que des œuvres qui résonnent avec celles de Perec. Pendant l’exposition, des ateliers de broderie à destination des enfants et des adultes et des visites guidées permettront de découvrir l’œuvre de Perec de façon ludique.
Coffret Perec# : De même que La Vie mode d’emploi comporte quatre-vingt-dix-neuf chapitres, ce coffret est tiré à quatre-vingt-dix-neuf exemplaires numérotés, dont chacun contient des éléments uniques correspondant à un chapitre du roman :
•Les Choses : Une histoire des années soixante (Paris : Julliard, 1965) Prix Renaudot.
•Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? (Paris : Denoël, 1966).
•Un homme qui dort (Paris : Denoël, 1967).
•La Disparition (Paris : Denoël, 1969).
•Petit traité invitant à la découverte de l’art subtil du go, avec Pierre Lusson et Jacques Roubaud (Paris : Christian Bourgois, 1969).
•Les Revenentes (Paris : Julliard, 1972).
•Die Maschine (Stuttgart : Reclam, 1972).
•La Boutique obscure : 124 rêves (Paris : Denoël, 1973).
•Espèces d’espaces (Paris : Galilée 1974).
•Ulcérations (Bibliothèque oulipienne, 1974).
•W ou le souvenir d’enfance (Paris : Denoël, 1975).
•Tentative d’épuisement d’un lieu parisien (Paris : Christian Bourgois, 1975).
•Alphabets, illustrations de Dado (Paris : Galilée, 1976).
•Je me souviens (Paris : Hachette, 1978).
•La Vie mode d’emploi (Paris : Hachette, 1978) Prix Médicis.
•Les Mots croisés (Paris : Mazarine : 1979).
•Un cabinet d’amateur (Paris : Balland : 1979).
•La Clôture et autres poèmes (Paris : Hachette, 1980).
•Récits d’Ellis Island : Histoires d’errance et d’espoir, avec Robert Bobert (INA/Éditions du Sorbier, 1980).
•L’Éternité (Orange Export LTD, 1981).
•Théâtre I (Paris : Hachette, 1981).
•Epithalames (Bibliothèque oulipienne, 1982).
•Penser Classer (Paris : Hachette, 1985).
•Les Mots croisés II (Paris : P.O.L.-Mazarine, 1986).
•« 53 Jours » (Paris : P.O.L., 1989).
•L’Infra-ordinaire (Paris : Seuil, 1989).
•Vœux (Paris : Seuil, 1989).
•Je suis né (Paris : Seuil, 1990).
•Cantatrix sopranica L. et autres écrits scientifiques (Paris : Seuil, 1991).
•L.G. : Une aventure des années soixante (Paris : Seuil, 1992).
•Le Voyage d’hiver (Paris : Seuil, 1993).
•Le Cahier des charges de La Vie mode d’emploi (Paris, Cadeilhan : CNRS, Zulma, 1993).
•Beaux présents, belles absentes (Paris : Seuil, 1994).
•Ellis Island (Paris : P.O.L, 1995).
•What a man ! (Bordeaux : Le Castor astral, 1996).
•« Cher, très cher, admirable et charmant ami... » Correspondance Georges Perec et Jacques Lederer (Paris : Flammarion, 1997).
•Perec/grinations (Cadeilhan : Zulma, 1997)
•Jeux intéressants (Cadeilhan : Zulma, 1999).
•Nouveaux jeux intéressants (Cadeilhan : Zulma, 1999).
•Romans et récits (Paris : Hachette, 2000).
•Entretiens et conférences (en 2 volumes, Nantes : Joseph K., 2003).
•L’art et la manière d’aborder son chef de service pour lui demander une augmentation (Paris : Hachette Littératures, 2008).
•56 lettres à un ami (Coutras : Les Éditions Le Bleu du Ciel, 2012).
•En dialogue avec l’époque et autres entretiens (Nantes : Joseph K., 2012).
•Le Condottière (Paris : Seuil, 2012).
•Les Mots croisés (Paris : Folio Gallimard, 2012).
•Les Choses. Livre animé (Paris : Julliard, 2013).
•L’Attentat de Sarajevo (Paris : Seuil, 2016).
•Le 11 mai 2017 : Œuvres I, II (Paris : Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2017).Édition publiée sous la direction de Christelle Reggiani avec la collaboration de Dominique Bertelli, Claude Burgelin, Florence de Chalonge, Maxime Decout et Yannick Séité.
.En 2022 : Lieux, un inédit publié chez Seuil
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