Sélection

Livres de Poche : les dernières nouveautés pour un été nomade

A l'occasion du Salon Saint Maur en Poche, le salon international du Livre de poche, qui se déroule les 18 et 19 juin 2016, la rédaction Viabooks vous invite à découvrir les livres récemment parus en version poche cette année. Idéal pour glissser dans sa valise d'été.
>Lire aussi l'article sur le Salon

« Charlotte » de David Foenkinos (Folio)

De quoi ça parle? Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une oeuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : "C'est toute ma vie." Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.
Ce qu’on a aimé: Un livre bouleversant, à la découverte d’une femme d’un autre temps sous la plume de David Foenkinos. Une histoire fascinante racontée dans un récit fantastique.

 

 

 

« Meursault contre enquête » de Kamel Daoud (Babel)

De quoi ça parle? Il est le frère de "l'Arabe" tué par un certain Meursault dont le crime est relaté dans un célèbre roman du XXe siècle. Soixante-dix ans après les faits, Haroun redonne un nom et une histoire à Moussa, mort par hasard sur une plage d'Alger trop ensoleillée. Soir après soir, dans un bar d'Oran, le vieillard rumine sa solitude, sa colère contre les hommes qui ont tant besoin d'un dieu, son désarroi face à un pays qui l'a déçu. Etranger parmi les siens, rage et frustration inentamées, il voudrait clore cette histoire et mourir enfin. Hommage en forme de contrepoint rendu à L'Etranger d'Albert Camus, Meursault, contre-enquête joue vertigineusement des doubles et des faux-semblants pour évoquer la question de l'identité et des héritages qui conditionnent le présent.
Ce qu’on a aimé: Un premier roman fascinant pour Kamel Daoud qui nous plonge dans une enquête forte et captivante. Un livre qui ne peut laisser indifférent.

 

 

 

« Les quatre saisons de l’été » de Grégoire Delacourt (Le livre de poche)

De quoi ça parle? Cet été-là, Cabrel chantait Hors saison et tout le monde chantait Cabrel. Cet été-là, sur la plage du Touquet, les corps se dévoilaient, les cœurs s’emballaient. Cet été-là, sur les dunes immenses, se jouaient les destinées amoureuses de quatre couples, à l'âge des quatre saisons d'une vie. L'été est-il toujours fatal aux histoires d'amour ?
Ce qu’on a aimé: Grégoire Delacourt nous plonge dans un récit fatal et bouleversant avec son livre « Les quatre saisons de l’été », on se prend très vite au jeu en tournant les délicieuse page de ce roman qu’on aimerait ne jamais terminer.

 

 

 

 

 

 

« Bibliothèques des coeurs cabossés » de Katarina Bivald (éditions 84)

De quoi ça parle? Tout commence par un échange de lettres sur la littérature et la vie entre deux femmes que tout oppose : Sara Lindqvist, jeune Suédoise de vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, et Amy Harris, vieille dame cultivée de Broken Wheel, dans l'Iowa. Lorsque Sara perd son travail de libraire, son amie l'invite à venir passer des vacances chez elle. A son arrivée, une malheureuse surprise l'attend : Amy est décédée. Seule et déboussolée, Sara choisit pourtant de poursuivre son séjour à Broken Wheel et de redonner un souffle à cette communauté attachante et un brin loufoque... grâce aux livres, bien sûr.
Ce qu’on a aimé: Ce livre se découvre comme une heureuse surprise, un échange épistolaire qui ne laisse pas indifférent et dont on aime la réflexion sur la vie et le rapport aux autres. 

 

 

 

 

« Manderley for ever » de Tatiana de Rosnay (Le livre de poche)

De quoi ça parle? Je l’ai décrite comme si je la filmais, caméra à l’épaule, afin que mes lecteurs comprennent d’emblée qui elle était. J’ai décrypté ses livres, sa voix, son regard, sa façon de marcher, son rire. J’ai écouté ses enfants, ses petits-enfants. Autour des maisons qu’elle aimait avec passion, j’ai dressé le portrait d’une écrivaine atypique et envoûtante, méprisée des critiques parce qu’elle vendait des millions de livres. Son univers macabre et fascinant a engendré une œuvre complexe, étonnamment noire, à l’opposé de l’étiquette « eau de rose » qui lui fut si injustement attribuée. Ce livre se lit comme un roman, mais je n’ai rien inventé. Tout y est vrai.C’est le roman d’une vie.
Ce qu’on a aimé: On aime la façon dont Tatiana de Rosnay redonne vie à Daphné du Maurier, célèbre auteur britannique. Un livre plein de passion et d’admiration qu’on aime relire encore et encore.

 

 

 

« Le gardien de phare » de Camilia Lackberg (Babel noir)

De quoi ça parle? Annie, terrorisée et les mains en sang, s'enfuit vers le seul endroit où elle se sente en sécurité : la maison de vacances familiale, l'ancienne résidence du gardien de phare, sur l'île de Graskär. Quelques jours plus tard, Mats Sverin, qui venait de regagner sa ville natale après des années d'absence, est assassiné dans son appartement à Fjällbacka. Quand la police commence à fouiller dans son passé, elle se heurte à un mur de secrets. Avant de mourir, Mats est allé rendre une visite nocturne à Annie, son amour de jeunesse, sur l'île de Graskär - appelée par les gens du cru "l'île aux Esprits" car les morts, dit-on, ne la quittent jamais et parlent aux vivants... Erica, quant à elle, est sur tous les fronts. Tout en s'occupant de ses bébés jumeaux, elle enquête sur la mort de Mats, qu'elle connaissait depuis le lycée, comme Annie. Elle s'efforce aussi de soutenir sa soeur victime d'un accident de voiture aux conséquences dramatiques. Avec Le Gardien de phare, Camilla Läckberg poursuit sur un rythme trépidant la série policière la plus attachante du moment.
Ce qu’on a aimé: On aime la noirceur que Camilia Lackberg met dans ses polars, et plus encore dans « Le gardien du phare », suite des aventures d’Erika Falck et de Patrick Hedström. Un livre qui vous fera frissonner d’impatience. 

« Dans la ville en feu » de Michael Connelly (Le livre de poche)

De quoi ça parle? 1992. Los Angeles est en proie aux émeutes quand Harry Bosch découvre le cadavre d'Anneke Jespersen, une journaliste danoise. Impossible à l’époque de s'attarder sur cette victime, une parmi tant d'autres pour la police déployée dans la ville en feu. Vingt ans plus tard, au Bureau des affaires non résolues, Bosch, qui n'a jamais oublié la jeune femme, rouvre le dossier du meurtre. Grâce à une douille recueillie sur la scène de crime et une boîte noire remplie d'archives, l’inspecteur remonte la trace d'un Beretta qui le met sur la piste d'individus prêts à tout pour cacher leur crime. Anneke comptait peut-être parmi ces journalistes qui dérangent quand ils fouillent d'un peu trop près ce que d'autres ont tout intérêt à laisser enfoui...
Ce qu’on a aimé: Avec « Dans la ville en feu », Michael Connelly nous envoie une décharge d’adrénaline. Dans une intrigue et une enquête que l’on dévore sans faim et surtout sans s’arrêter.

 

 

 

« Pandemia » de Franck Thilliez (Pocket)


De quoi ça parle? Comme chaque matin, Amandine a quitté sa maison de verre pour les locaux de l'Institut Pasteur. Mais ce matin-là est particulier. Appelée pour des prélèvements à la réserve ornithologique du Marquenterre, la microbiologiste est déconcertée : trois cadavres de cygnes gisent sur une étendue d'eau. En forêt de Meudon, un homme et son chien ont été abattus. Dans l'étang tout proche, un sac de toile contenant des ossements : quatre corps en kit. Et pendant ce temps, une grippe à la souche non identifiable vire à l'épidémie et fauche jusqu'aux plus robustes du quai des Orfèvres, mettant à l'épreuve Franck Sharko et Lucie Henebelle... 
Ce qu’on a aimé: Une fois encore Franck Thilliez frappe fort et juste avec « Pandemia », avec un scénario à la fois fort et complexe. Un thriller plein d’émotions.

 

 

 

 

« La ville orpheline » de Victoria Hislop (Le livre de poche)

De quoi ça parle? Chypre, été 1972. La ville de Famagouste héberge la station balnéaire la plus prisée de la Méditerranée, où Chypriotes grecs et turcs vivent en parfaite harmonie. Un couple ambitieux y ouvre Le Sunrise, un hôtel extrêmement luxueux. Lorsqu'un putsch grec plonge l'île dans le chaos, celle-ci devient le théâtre d'un conflit désastreux. Famagouste est bombardée. Quarante mille personnes fuient l'armée en marche. Parmi eux, Aphroditi, contrainte de suivre son mari sans savoir si elle pourra un jour revoir son amant. Dans la ville désertée, seules deux familles demeurent : les Georgiou et les Özkan. Voici leur histoire.
Ce qu’on a aimé: Grande réussite pour Victoria Hislop qui nous emmène dans un thriller plein de tristesse et de mélancolie mais tout de même puissant. Un roman qui nous fait passer sur l’échelle de tous les sentiments.

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« Maman a tort » de Michel Bussi (Pocket)

De quoi ça parle? Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant... Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.  Il est le seul. Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car, déjà, les souvenirs de Malone s'effacent. Ils ne tiennent plus qu'à un fil. Le compte à rebours a commencé. Qui est vraiment Malone ? 
Ce qu’on a aimé: « Maman a tort » est écrit avec la plume de Michel Bussi que l’on adore retrouver. Un roman captivant et passionnant qui se trouve être très difficile à reposer.

 

 

 

 

 

« Trois gouttes de sang et un nuage de coke » de Quentin Mouron (éditions 10/18)

De quoi ça parle? Watertown. Banlieue de Boston, novembre 2013. Un retraité sans histoire est retrouvé dans son pick-up, sauvagement assassiné. L'enquête est confiée au shérif McCarthy, pugnace, humaniste, déterminé. En parallèle, Franck, jeune détective dandy, décadent et cocaïnomane – double sombre du shérif – mène l'enquête pour des raisons obscures, parcourant la ville en quête de sensations nouvelles. Ils croiseront sur leur route un mafieux de renom, un jeune musicien ambitieux, un romancier vulgaire, des flics besogneux ainsi que quelques paumés d'une Amérique hantée par la crise des subprimes
Ce qu’on a aimé: Une écriture vive et directe qui nous laisse sans voix. Un roman troublant qui se lit d’une traite.

 

 

 

 

« L’ombre de Grey Mountain » de John Grisham (JC Lattès)

De quoi ça parle? Nous sommes en 2008. La carrière de Samantha Kofer dans un grand cabinet d'avocats de Wall Street est sur des rails dorés... Mais la récession frappe soudain. La jeune femme se retrouve du jour au lendemain au bas de l'échelle, limogée, raccompagnée vers la sortie, quasiment jetée dehors par une escorte de vigiles. Samantha a toutefois de la « chance » dans son malheur ; un cadeau de ses supérieurs : si elle accepte de travailler gratuitement pendant un an dans un centre d'aide juridique, elle pourra peut-être réintégrer sa place au cabinet. En quelques jours, Samantha quitte donc Manhattan pour s'installer à Brady, en Virginie, une bourgade de deux mille deux cents âmes au coeur des Appalaches, un recoin du monde où elle n'aurait jamais pensé mettre les pieds. Mattie Wyatt, une figure éminente de Brady et directrice du centre juridique va lui montrer comment aider « les vrais gens ayant de vrais problèmes ». Pour la première fois dans sa carrière d'avocate, Samantha va préparer un procès, connaître la violence des salles d'audience, se faire réprimander par un juge, recevoir des menaces de la part de gens qui n'apprécient guère qu'une avocate de New York mette son nez dans leurs affaires. Elle va apprendre également que Brady, comme nombre de petites villes, cache de lourds secrets. Ce nouveau travail va entraîner Samantha dans les eaux troubles et dangereuses de l'exploitation minière, une terra incognita où il n'y a ni lois, ni code du travail, ni respect des biens et des personnes. Deux camps s'opposent. La population s'entre-déchire. La montagne elle-même est en danger, attaquée de toutes parts par les sociétés de charbonnage. La violence est partout. Et, en quelques semaines, Samantha va se retrouver emportée dans un combat judiciaire dont l'issue sera fatale.
Ce qu’on a aimé: Une intrigue policière prenante qui a le mérite d’ouvrir les yeux de ses lecteurs. John Grisham sait ménager le suspense et sait nous surprendre pages après pages.

En savoir plus

Les 18 et 19 juin 2016  : Salon Saint Maur en Poche


Cette année ce sont les écrivains de langue anglaise qui sont les invités d'honneur.

Le parrain est David Nicholls et la marraine Victoria Aslop.

>Plus d'informations sur le Salon en allant sur le site dédié à la manifestation

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