Pour avancer, il fallait suivre le néon. Les premiers mots pour dire cette sensation de fracassé, ce poids dans les chaussures, le corps qui marche seul, mû par l’inertie des pentes, après avoir rempli les tâches répétitives du travail. On n’a pas le droit de se parler, encore moins l’envie ; on ne voit plus le soleil. Que le néon. Où qu’on aille, du matin au soir, cet éclairage sans lumière, ce halo sans tunnel, cette source sans issue, le néon est partout au-dessus de nos têtes. Et dans le crâne cette permanente question : Est-ce que j’en fais encore partie...