« Le Minotaure par sa
nature duelle d’homme et de bête se prête parfaitement au jeu de miroirs où les
rôles se renversent, à ce jeu circulaire qui s’affirme dans le mythe de Méduse
et plus généralement dans tout affrontement entre l’homme et les dieux qui met
en question le regard. »[1]
Le sujet de cette communication propose de considérer la figure du Minotaure comme point de correspondances des arts au XXè siècle particulièrement autour des années trente.
Le thème de Minotaure a été très souvent utilisé dans les arts plastiques et notamment au XXè siècle dans les œuvres de Salvador Dali, de Pablo Picasso, de Victor Brauner ou d’André Masson parmi bien d’autres encore.
Dans un premier temps, nous souhaitons revenir sur les causes de la renaissance de la figure de Minotaure en perspective avec le grand retour du thème de la Grèce Antique à cette époque.
Puis, nous proposons d’axer la deuxième partie de notre réflexion sur Minotaure, « la revue à tête de bête ». Cette dernière, crée par Albert Skira en 1933 fut un lieu de correspondances des arts absolument fascinant. Nous soulignerons qu’à l’époque de sa création, les fondateurs de la revue insistaient sur cette conviction qu’il était alors impossible d’isoler les arts plastiques de la poésie.
Au travers de la revue et grâce à la couverture de son premier numéro signé Pablo Picasso en 1933, nous démontrerons l’ambivalence de la figure du mythe. En insistant sur l’importance du thème du Minotaure sur l’œuvre de Pablo Picasso, nous développerons les correspondances étonnantes que Jean Clair souligne entre Minotaure et Arlequin.[2]
En nous tournant vers les perspectives esthétiques de Minotaure, notre dessein sera d’analyser le mythe au regard du XXè siècle et de revenir sur l’aventure extraordinaire de la revue Minotaure. En somme, nous tendrons à approcher le labyrinthe en suivant les fils que nous ont tracés les peintres et les poètes.
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