l’hyver blanchir tout (même si
merdika üniversalis aura le
dernier mot) – Rabougris les arau
carias ne nous sauveront pas
de ce sol déjà contaminé par le
DÉSESPOIR COMMUN – Ah c’est
univoquement ASSEZ (on aura
des SUICIDÉS par milli
ons) dizain[es de millions !…
Froideur & düreté, tout sentiment
disparaîtra oh lâcheté
dü cœur hümain ça n’a pas
de finissement & nos désœuvrés
n’aboutiront jamais à ce que
l’hümanité s’insta
lle vraiment bien ici &
là ?… Sommes-nous pas
nous tous monstrü
eux vachement canardeurs &
drôlement morpions fülmi
neurs calamités sabordés pü
trineurs vérouillés conva
lessants (on ne lai
ssera rien) Les dinosaures
sont-ils pas meilleurs (mê
me si TARBOSAURUSBATAAR
était un sacré loulou) j’ai l’am
ertüme qui m’alour
dit – Un jour le
désespoir nous fera-t-il
tous couler ?…
c’est vieille saison où le parfum
dü demi-dieu triom
phera peu – (même si janvier
claircira le pays) quel rénova
teur brûlera-t-il tout & les
enfants Que deviendront
vos petits enfants ?…De violette et de cinname,
De corail humide et rosé,
De marbre vif, d’ombre et de flamme
Est suavement composé
Ton joli petit corps de femme.
Pour mon amour qui te réclame
Ton reproche vite apaisé
Est ce qu’est pour la brise un blâme
De violette.
Ton savoir a toute la gamme ;
L’énigme craint ton œil rusé,
Et ton esprit subtilisé
Avec le rêve s’amalgame :
Mais ta modestie est une âme
De violette.