Le roman noir d'Anaïs

  • Année de publication : 2011
  • Genres :
    Littérature Française
    Théâtre
    Poésie
  • Nombre de page : 128 pages
  • Prix éditeur : 12,00
  • ISBN : 2359621904
  • Source : Amazon

Résumé

Nous retrouvons Bernard Balzac et son univers dans ce deuxième roman de Bernard Coat L. La plume n'a pas faibli et le succès du roman précédent numéro 1 des ventes de ebooks en février et mars 2011 - n'a pas entamé la qualité principale de l'auteur : nous emmener dans son univers ; nous plonger dans la trame de son histoire sans que nous puissions nous en défaire avant la dernière page, avant le dernier mot, celui de la fin. Lorsque je lis du Coat L. je ne peux m'empêcher d'associer au héros de ses deux premiers romans le personnage qu'incarnait Jean Gabin dans « La traversée de Paris » de Claude Autant-Lara : le fameux Grangil, haut en couleurs et en verbe, observateur désabusé de la nature humaine que pourtant il ne cesse de chérir... « Salauds de Pauvre ! » reste l'une des répliques les plus connues du cinéma et Bernard Balzac pourrait très bien l'emprunter à Gabin/Grangil tant il lui ressemble, avec la même culture qui lui permet de citer Goethe dans sa langue, avec le même amour lucide qu'il porte aux gens, avec ce même sens du tact qui pourtant lui permet d'appeler les choses par leur nom. Le préfacier de ce Roman noir d'Anaïs ne s'y est pas trompé non plus ; sous l'acidité de la peinture sociale qu'il nous brosse Bernard Coat L./bernard Balzac nous offre un psaume à l'amour...

Extraits & Citations (3)

 Enfant, les psychologues eurent la plus grande peine du monde à diagnostiquer mon mal-être, mon comportement. Celui-ci consistait principalement à m’évader silencieusement  dans quelques rêveries tenaces, délicieuses et impénétrables pour les autres afin de m’isoler pour ne point entendre les geignardises, les réflexions plus stupides et teigneuses que puériles de mes petits collègues de l’école primaire. Ils m'étiquetèrent alors sous le terme générique et flatteur « d'autiste à intelligence précoce » ; ils parlèrent aussi je m'en souviens comme...
 Enfant, les psychologues eurent la plus grande peine du monde à diagnostiquer mon mal-être, mon comportement. Celui-ci consistait principalement à m’évader silencieusement  dans quelques rêveries tenaces, délicieuses et impénétrables pour les autres afin de m’isoler pour ne point entendre les geignardises, les réflexions plus stupides et teigneuses que puériles de mes petits collègues de l’école primaire. Ils m'étiquetèrent alors sous le terme générique et flatteur « d'autiste à intelligence précoce » ; ils parlèrent aussi je m'en souviens comme...
 La matinée de la descente sur la terre ferme et les jours qui suivirent resteront à jamais gravés dans ma mémoire d’homme. Les marins ne descendirent pas à terre, ayant hâte de rejoindre Djibouti et ayant reçu quelques consignes de prudence, mais s’appuyèrent contre le bastingage fringués de propres et munis de courtoisies, me faisant penser gentiment aux personnages homosexuels des publicités pour parfums de Jean-Paul Gautier, l’aimable couturier s’inspirant lui-même du héros de « Querelle de Brest » de Jean Genet qui ont également en commun d’apprécier...

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