" Au rien, quelque chose !
Et l’or amaurose de l’aube prend la pose
Instant suspendu des métamorphoses
Temps distendu d’un ciel flou d’ecchymoses –
La vie s’essaie là aux anamorphoses (...) ", page 8.
" Au rien, quelque chose !
Et l’or amaurose de l’aube prend la pose
Instant suspendu des métamorphoses
Temps distendu d’un ciel flou d’ecchymoses –
La vie s’essaie là aux anamorphoses (...) ", page 8.
" A trousse-chemise…
Quand revient l’esté,
A trousse chemise,
A bouche que veux-tu,
Au bois enfin prise,
Mon amant exquis,
Je goute sans nul doute au menu.
Quand revient l’esté,
Si loin des Églises,
Sans vice ni vertu,
A ton feu, ta guise,
Mon galant ami,
Je n’ai guère de cris retenus.
Quand revient l’esté,
Par devant derrière,
Sans fard ni bréviaire,
Dessous ou dessus,
A coups si joyeux,
Je laisse chasteté au pendu.
Quand revient l’esté,
Corps à toi grisé,
A tétons tétés,
A culs culbutés,
A coups valeureux,
Je croque tous les fruits défendus (...), page 70.
" Je suis de mots !
Papiers calqués un peu brouillons
Papier de cris ou d’arts maudits…
Je suis de mots, miroir contre les maux qui s’ancrent.
Papier de joie, trame de chiffon
Papier journal ou bris d’émeri…
Je suis de mots, plume rouge encrée à tant de chancres.
Papier jauni des vieux grimoires
Page noire au « Ci-git » des histoires
Je suis de mots !
A carnet rose des grands enfants
Chapitre blanc d’un autre temps
Je suis de mots…
Larmes-joies – pleurs-leurres au buvard (...), page 149.
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A propos de l'auteur
Jacqueline Wautier
Je me présente, sans chichis comme on dit… Docteure en Philosophie, spécialisée en Bioéthique, mais aussi passionnée...