Le poète et critique littéraire syro-libanais Ali Ahmed Saïr Esber, aka Adonis, vient de recevoir le prestigieux Prix Goethe, qui est remis tous les trois ans à un poète pour l'ensemble de son oeuvre. A l'âge de douze ans, en 1942, la carrière littéraire d'Esber est lancée lorsqu'il se fait remarquer par le président syrien de l'époque, Choukri Al-Kouwatli, subjugué par tant de virtuosité poétique. En 55, il est emprisonné pour avoir revendiqué son appartenance au Parti nationaliste, qui lutte pour la reconnaissance d'un véritable état syrien. un an plus tard, il s'exile au Liban, dont il adoptera vite la nationalité, et fonde le journal Chi'r (Poésie), défendant une certaine idée de la création artistique. En 1985, il quitte un Liban en guerre pour s'installer à Paris, Adonis ayant par ailleurs traduit Charles Baudelaire ou Henri Michaux en arabe. Son oeuvre est l'une des plus importantes du monde arabe, et la plupart de ses recueils sont disponibles en français, de La Terre a dit (1954) à La forêt de l'amour en nous (2009), en passant par les Chants de Mihyar le Damascène (1961) ou Célébrations (1988).
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Légende photo : en haut de gauche à droite : Deloupy (Les Arènes), Carole Maurel (Glénat), Pierre Van Hove (Delcourt/La Revue Dessinée), Sébast