Andrzej Zulawski, grand cinéaste polonais, est mort à l’âge de 75 ans, laissant derrière lui une douzaine de films, mais aussi plusieurs livres. On le connait moins pour ses qualités littéraires. Mais Zulawski était passionné de littérature russe, et s’était lui-même essayé à l’art de l’écriture.
En 1987, il publiait Il était un verger chez Stock, et La forêt forteresse en 1993, toujours chez le même éditeur.
Une particularité de cet auteur cinéaste, c’est qu’il écrivait en même temps qu’il tournait. Ainsi, son livre L’infidélité (Agnès Pareyre, 2003), est écrit d’après le scénario de son film, inspiré lui-même de La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette.
Parce qu’Andrzej Zulawski est avant tout un grand lecteur. Il s’inspire beaucoup de la littérature pour ses films, et ses livres. On remarque dans son oeuvre des airs de Dominique Garnier, Dostoïevski, Jerzy Zulanwski ou encore Raphaëlle Billetdoux.
Ses livres sont aussi une façon de dénoncer ce qui le dérange à propos de la société. Comme un rien (Calmann-Lévy, 2004), pointe du doigt l’hypocrisie et la violence du régime communiste, à travers la voix d’un compositeur homosexuel.
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Légende photo : en haut de gauche à droite : Deloupy (Les Arènes), Carole Maurel (Glénat), Pierre Van Hove (Delcourt/La Revue Dessinée), Sébast