Prix du Livre Cogedim Club 2023 : Marie Charrel, lauréate pour son roman «Les Mangeurs de nuit»

Marie Charrel est la lauréate du Prix du Livre Cogedim Club 2023 pour son roman Les Mangeurs de nuit (Les Éditions de l’Observatoire, janvier 2023), déjà primé par  six prix littéraires, parmi lesquels le Prix France Bleu / Page des libraires, le prix Ouest-France-Étonnants voyageurs et le prix Cazes-Brasserie Lipp.

L'auteure a mis en avant la valeur de la transmission

Les Mangeurs de nuit de Marie Charrel a eu la préférence du jury face aux deux autres titres finalistes : Le Roi-Nu-Pieds de François d’Épenoux (Éditions Anne Carrière, janvier 2023) et Les Exportés de Sonia Devillers (Flammarion, août 2022).  Marie Charrel a déclaré à l’annonce du résultat : « Ce prix porte une valeur chère à mon cœur, celle de la transmission. Dans Les Mangeurs de nuit, il est question de la transmission entre un père et une fille, entre une mère adoptive et son fils, mais aussi de celle des histoires qui circulent entre les cultures. Je crois en effet que c’est par la fiction que l’on peut dresser des ponts entre les générations, les pays et les cultures. D’ailleurs, si les tyrans ont peur des livres, c’est bien pour cette raison .»

Un roman six fois primé qui revient sur un épisode de l'Histoire canadienne

Marie Charrel revient sur une page d'Histoire méconnue, à savoir l'arrivée sur le sol canadien d'émigrés japonais dans les années 20. On y  suit le destin d'Hannah, qui est une Nisei, fille d’immigrés japonais. Si son père l’a bercée de contes nippons, elle se sent avant tout canadienne ; alors pourquoi les autres enfants la traitent-ils de « sale jaune » ? Jack, lui, est un creekwalker, il veille sur la forêt et se réfugie dans les légendes autochtones depuis le départ de son frère à la guerre. Le jour où l’ermite tombe nez à nez avec un ours blanc au cœur de la Colombie-Britannique, il croit rêver – la créature n’existe que dans les mythes anciens. Des années 1920 à l’après-guerre, Marie Charrel brosse le portrait d’une Amérique du Nord où la magie sylvestre s’enchevêtre à la fresque historique. Contes japonais et légendes indigènes se lient dans un récit historique. 

Qui est Marie Charrel ?

Originaire d'Annecy, journaliste au Monde, elle suit la macroéconomie internationale. Avant Les Mangeurs de nuit ; elle a publié sept ouvrages : Une fois ne compte pas (Plon, Pocket), L’enfant tombée des rêves (Plon, Pocket), Les enfants indociles (Rue Fromentin, Pocket), Je suis ici pour vaincre la nuit (Fleuve Éditions), Une nuit avec Jean Seberg (Fleuve Éditions), Les Danseurs de l’aube (Éditions de l’Observatoire) et Qui a peur des vieilles (Éditions Les Pérégrines, 2021). Elle a également participé à plusieurs projets collectifs et recueils de nouvelles (L’Institut, PUG ; On tue la Une, Druide). 

Un prix porté par les clubs de lecture du Cogedim Club

Doté de 5.000 euros, le Prix du Livre Cogedim Club récompense chaque année, un roman ou un récit en langue française sur le thème de la famille et de la transmission.  Jérôme Navarre, directeur général de Cogedim Club a déclaré : « Si le thème de la famille et de la transmission du prix fait écho à l’esprit de famille déployé dans nos résidences, il était essentiel d’associer les résidents à la mécanique du Prix. En juin, les résidents doivent voter sur leurs trois titres préférés. » Le jury est présidé par la comédienne Brigitte Fossey.

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