Déjà connu pour son livre "Le fils de Manhattan" publié en 2013 aux éditions Belfond, Bruno Garel revient cette année avec un texte tout à fait original: "Raconte ton histoire" (éditions Solar). Bien plus qu'une inspiration, c'est un véritable modèle que propose l'auteur à ses lecteurs. Un atelier d’écriture sur papier qui apprend notamment à structurer ses histoires. Bruno Garel nous donne ainsi les clefs pour franchir le pas de l’écriture.
Bruno Garel: J’ai écrit « Raconte ton histoire » parce que l’on a tous un héros au fond de nous-même qui ne demande qu’à s’incarner sur le papier. Si pour beaucoup, les mots se bousculent dans la tête et restent coincés dans le stylo, ce carnet créatif « Raconte ton histoire » nous guide avec légèreté sur le chemin de l’écriture et réveille ce fabuleux héros qui sommeille en nous.
B. Garel: « Raconte ton histoire » s’adresse à tous ceux qui ont envie de se lancer dans l’écriture romanesque mais qui ne savent pas par où commencer. Le ton est en effet assez complice et il séduira certainement les jeunes. « Raconte ton histoire » est surtout un moyen de se décoincer devant le vide sidéral de la page blanche qui donne souvent le vertige à plus d’un et plus d’une.
B. Garel: J’aurai tendance à répondre oui. Sans l’existence d’un héros, un roman n’est pas imaginable. Même si celui–ci est un animal, une chose ou un extra terrestre, le lecteur s’identifiera toujours au héros. Dans une bonne narration le héros part d’un point pour aller à un autre, et c’est dans cette mise en mouvement que peut surgir à tout moment la petite ou la grande aventure dans n’importe quel domaine.
B. Garel: Le livre propose d’abord 21 jours d’exercices d’écriture permettant d’apprivoiser l’écrivain qui sommeille en chacun, puis 21 autres jours pour rassembler les idées de son histoire et enfin 21 derniers jours pour construire le plan de son histoire. 21 jours est le temps idéal pour former une nouvelle habitude.
B. Garel: Je pense qu’une bonne histoire peut être transcrite soit en livre soit en film. La différence entre le livre et le film, ce sont les images : avec le livre, le lecteur les développe lui-même à travers le prisme de son imagination, tandis qu’avec le film les images sont déjà développées et imposées telles quelles au spectateur.
B. Garel: L’écriture est un moyen de prendre du recul sur nous-même. Le fait d’écrire puis de se relire est déjà une démarche analytique. L’écriture peut se faire un brillant miroir de nous-même, tout comme la peinture. C’est un art solitaire qui invite souvent à une introspection.
B. Garel: Ils sont malheureusement peu nombreux comparés à ceux que l’on trouve dans les pays anglo-saxons. « Raconte ton histoire » est un atelier d’écriture individuel mais j’invite les futurs adeptes de ce carnet à initier des groupes pour échanger. L’écriture n’a-t-elle pas pour vocation d’être lue par l’autre ?
B. Garel: Très certainement.
B. Garel: « Raconte ton histoire » se présente sous forme de carnet dans lequel on écrit à la main. La main, étant l’ambassadrice du cœur, le premier jet manuscrit véhicule parfois mieux nos émotions. Bien sûr, pour finaliser son histoire et la diffuser, le format numérique semble aujourd’hui un excellent moyen pour être lu.
B. Garel: Il y aura certainement un concours sur la page Facebook des éditions Solar qui invitera le lecteur à soumettre son histoire élaborée grâce à son fabuleux carnet créatif.
>> Bruno Garel, "Raconte ton histoire", éditions Solar
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