Et si nous nous glissions dans la peau d’un inspecteur de police? ou même dans celle d’un criminel? Et si nous intervenions dans une enquête criminelle? Et si nous nous faisions un peu peur? Découvrez notre sélection de huit livres policiers pour une lecture en quête de frissons et d’émotions!
On aime cette réflexion sur la culpabilité. On aime le rythme qu’Elizabeth Silver a donné à son livre: entre flash back et décompte jusqu’au jour J. Entre faux-semblants et psychologie, ce roman sait entretenir le suspense jusqu’au bout.
De quoi ça parle? l’éditeur en parle ainsi: « Cela fait dix ans que Noa P Singleton attend la mort au pénitencier pour femmes de Pennsylvanie. Condamnée pour avoir assassiné Sarah Dixon, la petite amie de son père, elle n'a jamais vraiment avoué ce crime dont les circonstances sont restées mystérieuses. Six mois avant son exécution, Oliver Stansted, un jeune avocat mandaté par la mère de la victime, lui rend visite. Il lui apprend que même si Marlene Dixon est toujours persuadée de sa culpabilité, elle est devenue une farouche adversaire de la peine de mort et s'est décidée à lancer une procédure de clémence en sa faveur. Pour cela, Stansted doit rouvrir le dossier de l'affaire, tout savoir sur la jeune femme et sur ce qui s'est passé la nuit du meurtre. Nous découvrons donc peu à peu les rouages de l'engrenage infernal qui a conduit au drame, par le biais des souvenirs de Noa : l'égoïsme de sa mère, la traumatisante fausse couche qui l'a poussée à arrêter ses études, la rencontre avec un père qu'elle n'avait jamais connu, la relation entre ce dernier et Sarah (qui avait le même âge qu'elle), les manipulations de Marlene Dixon pour mettre fin à cette aventure. Plus nous progressons dans le récit, plus nous comprenons que Noa n'est pas véritablement "coupable" dans toute cette histoire, mais que Marlene ne souhaite absolument pas la sauver de la peine capitale. Thriller psychologique d'une grande profondeur, réflexion saisissante se l'identité et la culpabilité, L'exécution de Noa P Singleton est un roman haletant et diabolique, qui engage le lecteur et ne peut pas laisser indifférera. Elizabeth Silver compose avec minutie une tragédie terriblement ordinaire, et en déroule le fil jusqu'à son terme inéluctable. »
On aime retrouver le personnage d’Adamsberg et tous les autres. Ces personnages qu’on avait quittés il y a quatre ans sans vraiment savoir si et quand nous allions les retrouver. Entre subtilité et humour, ce thriller de Fred Vargas nous fait voyager dans le temps et dans l’espace. ET comme toujours le style de Fred Vargas fait mouche : incisif, précis. Les mots ai scalpel pour décrire un réel qui s'échappe.
De quoi ça parle? L’éditeur résume ceci: « Fred Vargas revient avec un roman policier autour du commissaire Adamsberg, quatre ans après L'Armée furieuse. » Un suspense qui reste entier. La signature de Fred Vargas suffit à se diriger vers le livre les "yeux fermés"... Enfin, presque car avec la reine française du suspense mieux vaut les garder ouverts... On ne vous en dit pas plus... ces temps glaciaires ne vous laisseront pas de marbre!
On aime la façon dont ce roman nous tient sans vouloir nous lâcher. On le lit d’une traite car avouons le: il est bien difficile de le poser. Actions, suspenses, secrets, tous les ingrédients d’un bon roman policier ont été réuni par Patricia McDonald et on apprécie.
De quoi ça parle? l’éditeur nous dit ceci: « Nouveau nom, nouvelle ville, nouveau départ : Hannah et Adam Wickes n aspirent à rien d autre qu à mener une vie paisible et sans histoires, entourer leur petite-fille Sydney de toute leur tendresse, et tenter d oublier d anciennes blessures. C’est compter sans la tragédie inattendue qui vient bouleverser leurs plans, attirant brusquement l’attention des médias sur leur foyer au risque de leur faire courir à tous les trois un terrible danger. Car Hannah et Adam le savent, tôt ou tard ils devront affronter les démons d un passé, qui en dépit de leurs efforts, a fini par les rattraper...
On aime accompagner une fois encore l’inspecteur Bosh au cours d’une enquête policière peu conventionnelle. On aime le côté humain et attachant des personnages mais surtout ce suspense « cold case » qui nous tient malgré tout en haleine jusqu’au bout.
De quoi ça parle? 1992. Los Angeles est en proie aux émeutes et les pillages font rage quand Harry Bosch découvre, au détour d’une rue sombre, le cadavre d’Anneke Jespersen, une journaliste danoise. À l’époque, impossible pour l’inspecteur de s’attarder sur cette victime qui, finalement, n’en est qu’une parmi tant d’autres pour la police déployée dans la ville en feu. Vingt ans plus tard, au Bureau des Affaires non résolues, Bosch, qui n’a jamais oublié la jeune femme, a enfin l’occasion de lui rendre justice et de rouvrir le dossier du meurtre. Grâce à une douille recueillie sur la scène de crime et une boîte noire remplie d’archives, il remonte la trace d’un Beretta qui le met sur la piste d’individus prêts à tout pour cacher leur crime. Anneke faisait peut-être partie de ces journalistes qui dérangent quand ils fouillent d’un peu trop près ce que d’autres ont tout intérêt à laisser enfoui...
On aime le style d’écriture de Patricia Cornwell: vrai et sans artifices. On aime là encore retrouver la médecin légiste Kay Scarpetta qui se retrouve cette fois en danger. Un roman à lire sans modération.
De quoi ça parle? Voici la présentation de l’éditeur: « Kay Scarpetta s'apprête à partir célébrer son anniversaire à Miami en compagnie de son mari, Benton Wesley, quand elle remarque sept pennies alignés à son insu, sur le mur derrière leur maison. À cet instant, un appel du détective Pete Marino l'informe qu'un professeur a été abattu non loin de chez elle. Le tireur a agi avec précision et personne n'a rien vu ni entendu. Il pourrait s’agir du tueur ayant déjà fait des victimes dans le New Jersey, mais rien ne permet encore de l’affirmer. Kay soupçonne que le lien, s’il existe, se trouve sous ses yeux. Lorsque la menace se profile dans son entourage, il devient clair que quelqu’un cherche à la faire payer, en monnaie de sang. »
On aime plongé dans ce bain littéraire à la Stephen King. Psychologie des personnages, fluidité, descriptions, en tant que lecteur on se sent tout de suite à l’aise avec les scènes décrites. On aime aussi le choix de narration de l’auteur: on passe du point de vue d’un flic retraité à la vision de Mr. Mercedes. Un choix qui permet au lecteur d’être polyvalent dans sa lecture.
De quoi ça parle? Ce qu’en dit l’éditeur: « « Je crois qu’il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j’ai fait... La seule différence, c’est que moi, je l’ai vraiment fait ! » Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l’aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d’un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s’est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces. Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l’ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris. »
On aime parce que l’histoire est crédible, réaliste. On aime car cette fois on s’intéresse au méchant: un tueur psychopathe dont un narrateur mystérieux nous fait le portrait. Un thriller à la fois intrigant et effrayant doté d’une grande qualité d’écriture.
De quoi ça parle? Le mot de l’éditeur: « Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait Jon Petersen. Il est ce que l’humanité a fait de pire, même le Diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin. Et là…Réveillera-t-il l’envie de tuer qui sommeille en vous ? »
On aime car ce livre est à la fois déroutant et agaçant. Un livre assez complexe mais qui reste dans la continuité des précédents. Une enquête passionnante et ambigüe qui s’attaque au système capitaliste.
De quoi ça parle? « Le 17 septembre 2008, J Volpi, fondateur et directeur du fonds d'investissement J V Capital Management et mécène du Metropolitan Opera, est accusé d'avoir détourné quinze milliards de dollars et prend la fuite. Quelque temps plus tard, d'un lieu tenu secret, il envoie à un agent littéraire un manuscrit autobiographique révélant comment les maîtres de Wall Street se sont enrichis sans limites pendant la bulle immobilière tandis que des experts financiers de tout poil orchestraient une des plus grandes catastrophes économiques mondiales. Mais à la différence d'autres confessions, celle de J Volpi est une passionnante histoire de famille aux accents de roman noir et la quête d'un fils dévoyé qui cherche à découvrir si son père disparu, employé au Département du Trésor pendant la Seconde Guerre mondiale, était vraiment un espion à la solde de Moscou. Afin de connaître la vérité, J Volpi charge une jeune historienne de mener une enquête. De mensonges en escroqueries, où s'entrecroisent personnages de fiction et personnages historiques, le lecteur plonge dans les méandres de la fragilité humaine, les coulisses de Wall Street et les passages secrets de la guerre froide. »
Légende photo : Jérôme Garcin, Hervé Le Tellier, Rachida Brakni, Marthe Keller, Gaël Faye, Kamel Daoud, Rebecca Dautremer, Emmanuel Lepag
Avec la saison automnale, le Mois du film documentaire du Territoire de Belfort est l’occasion de se réchauffer tout en explorant une grande divers
Légende photo : Abnousse Shalmani, lauréate du prix Simone Veil 2024, entourée de Pierre-François Veil (à gauche sur la photo) et Jean Vei