Légende photo : l'artiste Gwendoline Finaz de Villaine pose devant la fresque éphémère qu'elle a créée en l'honneur de Joséphine Baker devant le Panthéon.
Alors que Joséphine Baker, artiste, star internationale, résistante et activiste en faveur des droits civiques est entrée au Panthéon le 30 novembre 2021, aujourd'hui, 3 Juin 2022, dans le cadre du festival « Quartier du Livre » et de l'anniversaire de l'artiste, la maire du Ve arrondissement de Paris, Florence Berthout, le fils de Joséphine Baker, Brahim Baker, et le directeur du Panthéon, David Madec, ont inauguré la fresque exceptionnelle de 1000m2 réalisée par Gwendoline Finaz de Villaine.
Une installation éphémère et un geste de partage
Toute l’esplanade de l’une des plus belles places de Paris, est recouverte d’un portrait géant de Joséphine Baker. L'oeuvre sera, ce soir, découpée en morceaux de 50 cm par 50 cm, tous signés et numérotés par Gwendoline Finaz de Villaine, et offerts aux habitants du quartier, amateurs d’arts ou curieux. Un aspect participatif essentiel de ce projet, auquel l’artiste tient plus que tout, symbole de la générosité de Joséphine Baker et du fait qu’elle continue d’inspirer la société tout entière. « Joséphine Baker incarne magnifiquement notre pays et ses valeurs universalistes. En lui rendant hommage pendant le Festival Quartier du Livre, grâce à la fresque de Gwendoline Finaz de Villaine, nous rappelons ce qui nous construit et nous anime individuellement et collectivement, c’est-à-dire l’Essentiel », explique Florence Berthout, maire du 5e arrondissement de Paris.
Une oeuvre à l'image de la grande Joséphine, audacieuse et singulière
Le procédé d’impression de la bâche à partir de PVC éco-responsable et le recyclage de la bâche en objets d’art et d’artisanat français, tout a été pensé par l’artiste pour faire de ce tableau urbain éphémère un évènement respectueux de l’environnement et de ses valeurs.
« Joséphine Baker est une icône moderne, un symbole de la France qui crée, qui bouscule les barrières et les idées reçues, explique Gwendoline Finaz de Villaine, l’artiste à l’initiative de ce projet. Elle fait rêver et m’inspire. Elle est un exemple non seulement pour moi ou pour les femmes, mais pour tous les Français. J’ai voulu lui rendre hommage à travers ce projet collaboratif dans ce lieu emblématique. Cette performance populaire et festive permet à chacun de se réapproprier ces symboles. »
Un geste tant artistique que symbolique qui aurait sûrement plu à la grande Joséphine, engagée autant qu'amie des arts et des « beaux gestes», dont elle ne fut pas avare.