Le Prix Castel 2024 est décerné à Grégoire Bouillier pour son roman « Le syndrome de l’Orangerie »

Le Prix Castel 2024 est décerné à Grégoire Bouillier pour son roman « Le syndrome de l’Orangerie » (Flammarion).  Le jury a expliqué son choix  : « Grégoire Bouillier est récompensé pour la modernité de son art, l’alliance de la nuit et de la lumière, et la grâce joueuse de son style. » L'auteur, très ému, a déclaré en réponse : « Recevoir le Prix Castel est formidable. C'est une récompense qui me va droit au cœur. Ce soir, la nuit est un roman. Que demander de plus ? » 

Le syndrome de l'Orangerie : jusqu'où la contemplation des Nymphéas peut-elle mener ?

En se rendant au musée de l’Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l’auteur est pris d’une crise d’angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise. Sans doute l’art doit-il autant à l’artiste qu’au « regardeur » – mais encore ? Redevenant pour l’occasion le détective Bmore, Grégoire Bouillier décide d’en avoir le cœur net. 
Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu’un ? Et pourquoi des nymphéas, d’abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu’à l’obsession – au bas mot quatre cents fois pendant trente ans ? Obsession pour obsession, commence alors une folle enquête qui, entre botanique, vie amoureuse de Monet et inconscient de l’œuvre, mènera Bmore de l’Orangerie à Giverny en passant par le Japon et même par Auschwitz-Birkenau, pour tenter d’élucider son « syndrome de l’Orangerie ». Lequel concerne plus de monde qu’on l’imagine. Lequel dit qu’entre l’œil qui voit et la chose qui est vue, il y a un mystère qui n’est pas seulement celui de la peinture. 

Grégoire Bouillier, un écrivain sensible qui n'hésite pas à questionner les zones d'ombre

Grégoire Bouillier est né en 1960. Il est l’auteur de Rapport sur moi (Allia, Prix de Flore 2002), L’Invité mystère, Cap Canaveral (Allia 2004 2008) et du Dossier M, Livre 1 et 2 (Flammarion 2017 et 2018 Prix Décembre), et du Coeur ne cède pas (Flammarion, 2022, Prix André Malraux et Prix Honoré de Balzac).

Légende photo : Portrait de Grégoire Bouillier par Pascal Ito pour Flammarion

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