Bérengère Cournut, romancière, lauréate du prix Fnac 2019 pour De pierre et d'os, nous apprend que le voyage est « un état de déplacement qui vise à se déprendre du quotidien et de ses petites peurs ». L'auteure d'Élise sur les chemins (Le Tripode, 2021), répond aux questions d'Agnès Séverin, recueillies pendant le Festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo, port d'attache des écrivains en quête de grands horizons.
Bérengère Cournut, romancière, lauréate du prix Fnac 2019 pour De pierre et d'os, répond à nos questions. Son dernier ouvrage paru est : Élise sur les chemins (Le Tripode, 2021).
-Bérangère Cournut : Est-ce bien aux auteurs de le dire ? Les programmateurs et les festivaliers sont sûrement mieux placés que nous pour exprimer les lignes qui convergent et capter l’esprit des rencontres. Mais sans doute, sommes-nous pris dans le même flux de paroles et d’échanges. L’impression d’avoir baigné pendant deux jours dans une atmosphère d’écoute, le ressac de nos tentatives pour dire le monde se mêlant à celui de la mer.
-B.C. : Il y a toujours beaucoup d’émotion à rencontrer certaines vies, certains lecteurs. Je n’oublierai pas, cette fois, le regard et le silence échangés par une mère et son enfant, à l’évocation du roman de deuil qu’est Zizi Cabane.
-B.C. : Tout état de déplacement – physique, onirique, intellectuel – visant à se déprendre du quotidien et de ses petites peurs. Pour découvrir le monde et ses innombrables sources de joie, aussi bien que pour affronter ses grandes peurs.
Élise vit dans la colline, au sein d’une famille libertaire parfois sauvage, souvent joyeuse. Ce qu’elle sait, elle l’a appris de ses frères et sœurs, des arbres et des sentes, des rivières et des combes. Mais un jour, sur les conseils d’une femme-serpent, la jeune fille quitte ses terres pour retrouver deux aînés vagabonds. Elle se lance ainsi à la découverte d’un monde où réel et fantastique se mêlent amoureusement.
Élise sur les chemins est un roman en vers librement inspiré de la vie familiale du géographe et écrivain anarchiste Élisée Reclus (1830-1905). Après De pierre et d’os (Le Tripode, 2019), Bérengère Cournut offre avec ce texte très poétique, un nouveau voyage sur le sentier des rêves et de la liberté.
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