Avis de jacqueline Wautier sur L'Humanité à l'épreuve de la génétique et des technosciences : Aporétique humanité?

Avec les salutations de l’auteure…

Permettez-moi de me présenter à vous sans plus de détours : licenciée en Philosophie/Morale, j’ai débuté une courte carrière dans l’enseignement avant de me confronter au monde médical et aux associations de patients. Approche qui me ramena à mon intérêt initial pour la médecine et la recherche scientifique. Ainsi, détentrice d’un DEA en «Histoire, Ethique et Philosophie des Sciences et Techniques Biomédicales», influencée par l’existentialisme sartrien et passionnée autant qu’interpellée par les avancées technoscientifiques, je soutins ma thèse doctorale de Bioéthique en 2005 – ULB.  Depuis, je suis l’évolution des sociétés et des individus confrontés aux pouvoirs et aux libertés, mais aussi aux servitudes et aux démissions, générés par la génétique (devenant bio-ingénierie), l’informatique et la cybernétique. Parallèlement, laissant parler l’imaginaire poétique j’écris contes et nouvelles où s’unissent souvent images naïves, histoires simples et thèmes complexes…

S’agissant de ma thèse doctorale, elle se base résolument sur une théorie anthropologique et sur un système philosophique où l'homme se définit dans l'entre-deux de la matière et de la matière qui se fuit en réalisations diverses - dans l'interrelation des sujets. Ou encore, elle s'appuie sur une approche des conditions de possibilité de la condition humaine –celle d'un homme se présentant dans l'articulation de doubles-nœuds (en soutenance active) : entre corps et esprit, liberté(s) et aliénation(s), extériorité tentaculaire et intériorité définitoire…
Si certains chapitres sont d'un abord plus difficile et visent un public déjà bien informé (universitaires et étudiants, éthiciens, bioéthiciens, philosophes, sociologues, psychologues…), d'autres sont plus abordables –la consultation*, susceptible d'intéresser le monde scientifique autant que le citoyen curieux, est accessible à tous.

                                                     J.W.