Auschwitz. Comment comprendre ce mal qui a engendré les pires crimes commis contre l’humanité ? C’est ce que tente de faire Robert Merle dans cette biographie romancée de Rudolf Hoess, commandant du camp. Une plongée dans l'horreur ordinaire.
Chargé, par Himmler, de trouver une réponse à l’organisation et à la demande de rendement de la solution finale pour les juifs, Rudolf devient l’architecte d’un effroyable crime. Finalement capturé par les américains à la fin de Seconde guerre, Rudolf Lang est jugé. Son procès montre, pour une dernière fois, l’absence de conscience chez cet officier qui sera exécuté au sein d’Auschwitz même.
Assassin par devoir, il n’est aucunement question de faire preuve de pitié ou d’avoir des sursauts de conscience.
Il s’agit pour le lecteur de ne pas oublier que l’histoire, bien qu’elle soit écrite à l’épreuve de la fiction, est issue des entretiens entre Rudolf Hoess et un psychologue et des documents du procès de Nuremberg, ce qui la rend d’autant plus monstrueuse. La "banalité du mal "n'a pas fini de livrer l'horreur de ses contours...
Robert Merle, La mort est mon métier, Gallimard
Jonathan Littell, Les Bienveillantes, Gallimard
Rudolf Hoess, Le commandant d'Auschwitz parle, La Découverte
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