Jérôme-Arnaud Wagner : L'amour, le deuil, l'écriture

V: Vous venez de publier votre premier ouvrage, N'oublie pas que je t'aime paru chez Les nouveaux auteurs, depuis quand écrivez vous?

J.A.W- J'ai toujours été proche de la littérature. Ma carrière professionnelle s'est tournée vers le marketing et le commerce après être passé par HEC. Cependant, j'ai toujours écrit. J'ai aujourd'hui quatre ou cinq romans qui attendent d'être publiés.
 

V- Comment avez-vous choisi la maison d'éditions Les Nouveaux Auteurs?

J.A.W- C'est elle qui m'a choisi! Il y a un an, un de mes amis m'a parlé de cette maison d'édition. Je me suis lancé et j'ai envoyé mon manuscrit. En Février dernier, on m'informait que mon livre avait été sélectionné.
 

V- Des lecteurs ont donc noté favorablement votre ouvrage?

J.A.W-Oui,c'est réconfortant et stimulant. Se faire évaluer par des personnes venues d'horizons divers est aussi assez exaltant car on se trouve dans des rapports vrais et sincères. Cette nouvelle forme d'édition permet à l'auteur d'avoir des compte-rendus de lectures en forme de fiches d'évaluation. Le lecteur nous donne son sentiment sur l'ouvrage et réfléchit aussi à ce qui pourrait être éventuellement amélioré.
 

V- Vous êtes ainsi rentré en contact avec vos lecteurs?

J.A.W- C'est formidable car c'est un échange très fructueux. On voit ce qui a plu ou déplu à son lecteur. On regarde son texte de manière différente avec un regard extérieur. J'ai échangé avec de nombreux lecteurs qui m'ont souvent écrit des choses très touchantes.
 

V- Comment se passe la phase de promotion du livre?

J.A.W- Mon métier au sein de mon agence de communication culturelle me permet de faire aussi une part de la promotion de mon livre. Depuis un mois, j'ai plus de 800 fans sur Facebook. Mon livre est coup de coeur de la FNAC. Puis, le bouche à oreille fonctionne assez bien. Enfin, Les nouveaux auteurs sont très présents en librairie. De mon côté, je réponds aux internautes, j'accepte les dédicaces. J'ai tout à fait conscience que c'est à l'auteur d'être présent et de se battre pour son livre. La rencontre avec le public est une aventure passionnante, réparatrice je reçois beaucoup de témoignages de sympathie, d'empathie...C'est formidable.
 

V- Parlons de votre livre plus précisément.

J.A.W- C'est un peu une love story des temps modernes. Ce livre est un témoignage. Ma femme est décédée il y a dix ans des suites d'une faute médicale. Je voulais raconter que l'amour existe par delà les épreuves. Cet ouvrage souhaite souligner qu'on peut encore croire en l'amour. C'est un hommage à ma femme et un moyen de ne plus parler de ce terrible déchirement. Dans ce livre, tout est écrit. J'ai souhaité témoigner pour continuer à avancer. Je pense enfin que les gens ont envie d'histoires vraies et de sincérité.
 

V- Avez-vous retouché le livre après avoir appris qu'on allait vous publier?

J.A.W- Non, le livre a été publié dans son intégralité sans que je le retouche. En revanche, pendant trois ans j'ai beaucoup retravaillé mon texte.
 

V- Que pensez-vous de cette nouvelle forme d'édition au delà de votre propre expérience?

J.A.W- Il me semble qu'aujourd'hui, il est de plus en plus difficile de se faire éditer de manière classique et qu'on assiste à un certain vieillissement de l'édition traditionnelle. Si vous n'avez pas vos entrées, il vaut mieux renoncer. Or, si on veut que la lecture se répande et que les jeunes lisent davantage, le média Internet est un outil formidable. Enfin, pour que la lecture reste un plaisir, il faut que l'auteur pense à son lecteur et prenne un style d'écriture accessible.