Conférences en ligne, documents sonores, podcasts, livres numériques, expositions virtuelles, œuvres d'art issus des fonds de la Bibliothèque… Pour se détendre, se cultiver ou travailler, des millions de ressources de la BnF sont accessibles à distance.
Comme chaque semaine, la BnF met en avant des thèmes à explorer dans ses collections numériques. Ce lundi, à l'occasion des 170 ans de la mort de Mary Shelley, retour sur l'œuvre d'une femme qui dédia son existence entière à l'écriture.
Née en 1797 dans un faubourg de Londres, Mary Wollstonecraft Shelley est restée célèbre grâce à la publication de Frankenstein ou le Prométhée moderne, l'un des romans les plus étonnants du XIXe siècle. Mais au-delà de son célèbre personnage, elle laisse à la postérité de nombreux écrits, essais et récits de voyage. Fille d'une philosophe et d'un écrivain, sa vie tumultueuse auprès du poète anglais Percy Bysshe Shelley l'a menée vers une existence consacrée à l'écriture, corps et âme. Un parcours hors-norme à découvrir dans le blog de Gallica.
Passionnée par les découvertes scientifiques de son époque, la jeune Mary Shelley se penche sur les expériences du poète et philosophe naturaliste Erasmus Darwin, qui prétendait avoir ranimé de la matière morte. L'autrice conçoit alors l'idée de Frankenstein ou le Prométhée moderne. Son récit épistolaire évoque la création par un jeune savant suisse, Victor Frankenstein, d'un être vivant assemblé à partir de fragments de cadavres. Horrifié par l'aspect monstrueux de l'être qu'il a ramené à la vie, le jeune Frankenstein abandonne la créature, qui, douée d'intelligence et éprouvant un sentiment de persécution, se venge.
Frankenstein est à retrouver dans Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.
Devenu rapidement un véritable « mythe » littéraire, le roman de Mary Shelley connaît un succès immédiat dès sa parution en 1818. Un succès qui ne s'est jamais démenti et a suscité de nombreuses adaptations, au théâtre ou au cinéma. L'une des plus fameuses est celle du film Frankenstein (1931) du réalisateur américain James Whale, dans lequel la figure du monstre semble à jamais s'être incarnée sous les traits de l'acteur Boris Karloff. Si le film ne fait pas l'unanimité à sa sortie, la performance extraordinaire de l'acteur est saluée dans la presse de l'époque (lien). Un dossier complet à retrouver sur Retronews.
C'est en 1959, année de sa mort, que Boris Vian célèbre en chanson le héros de Marie Shelley, à travers ce petit bijou humoristique interprété par Roland Gerbeau.
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