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Tout cela a-t-il un sens ?: Le tourbillon de la vie expliqué grâce aux poissons rouges

Résumé du livre

Comment expliquer le monde qui nous entoure, ce tourbillon de vie qui entraîne tout ce qui existe ? Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Tout cela a- t-il un sens ? Opticon Tessour, le chercheur français mondialement inconnu, formé dans les plus grandes universités comme Cambridge et Harvard, dérange les mythologies, les religions et la théologie, la philosophie, l'histoire, la science et la littérature pour tenter d'expliquer l'inexplicable. Dans un style limpide comme l'eau de pluie que traverse l'arc-en-ciel un jour d'été, il dévoile enfin le pourquoi du comment du sens de...
Derrière l'épaule

Derrière l'épaule

J'ai toujours pensé qu'il y avait des familles sur la terre, en plus de ceux qui partagent votre sang et votre enfance, il y a aussi les familles du hasard, ceux que l'on reconnaît confusément comme étant son parent, son pair, son ami, son amant, comme ayant été injustement séparé de vous pendant des siècles que vous avez peut-être partagés sans vous connaître. Ça n'est pas ce qu'on appelle la famille de l'esprit ni celle des corps, c'est une parenté faite de silences, de regards, de gestes, de rires et de colères retenus, ceux qui se choquent ou s'amusent des mêmes choses que...
Le Dit de Tianyi - Prix Femina 1998

Le dit de Tianyi

A partir de la naissance, chaque visage est façonné par toute une vie de désirs refoulés, de tourments cachés, de mensonges entretenus, de cris contenus, de sanglots ravalés, de chagrins niés, d'orgueil blessé, de serments reniés, de vengeances caressées, de colères rentrées, de hontes bues, de fous rires réprimés, de monologues interrompus, de confidences trahies, de plaisirs trop vite survenus, d'extases trop vite évanouies. Chaque ride en porte la marque aussi sûrement que les anneaux d'un arbre. C'est tout cela que le visage révèle de la personne, à son insu, malgré...
Les enfants de minuit

Les enfants de minuit

 Je suis né dans la maternité du docteur Narlikar, le 15 août 1947. (...) Il faut tout dire : à l'instant précis où l'Inde accédait à l'indépendance, j'ai dégringolé dans le monde. Il y avait des halètements. Et, dehors, de l'autre côté de la fenêtre, des feux d'artifice et la foule. Quelques secondes plus tard, mon père se cassa le gros orteil ; mais cet incident ne fut qu'une vétille comparé à ce qui m'était arrivé, dans cet instant nocturne, parce que grâce à la tyrannie occulte des horloges affables et accueillantes, j'avais été mystérieusement enchaîné à...
Langages de vérité: Essais 2003-2020

Langages de vérité. Essais 2003-2017

La littérature n’a jamais perdu de vue ce que notre monde querelleur essaie de nous forcer à oublier. La littérature se réjouit des contradictions et dans nos romans et nos poèmes nous chantons notre complexité humaine, notre capacité à être simultanément à la fois oui et non, à la fois ceci et cela, sans en éprouver le moindre inconfort. L’équivalent arabe de la formule « il était une fois » est kan ma kan, que l’on peut traduire par « C’était ainsi, ce n’était pas ainsi ». Ce grand paradoxe se trouve au cœur de toute fiction. La fiction est précisément ce...
Les Testaments trahis

Les testaments trahis

Avec Les Versets sataniques, c'est donc l'art du roman en tant que tel qui est incriminé. C'est pourquoi, de toute cette triste histoire, le plus triste est non pas le verdict de Khomeiny (qui résulte d'une logique atroce mais cohérente), mais l'incapacité de l'Europe à défendre et à expliquer (expliquer patiemment à elle-même et aux autres) l'art le plus européen qu'est l'art du roman, autrement dit, à expliquer et à défendre sa propre culture. Les "fils du roman" ont lâché l'art qui les a formés. L'Europe, la "société du roman", s'est abandonnée elle-même. Je ne...
Jours de colère

Jours de colère

«Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, - des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés...
Le Dresseur de pierres: Les portes du temps

Le Dresseur de Pierres

Je me nomme Mael. Quelle que soit l’époque, je sais que c’est mon nom. J’ai touché la Pierre, la mémoire de mes vies. J’ai ouvert un nouveau codex in octavo, trempé ma plume dans une encre noire comme une aile de corbeau et commencé à écrire mes passés et mes futurs… Au commencement, je n’ai pas choisi. […] Je regardai fixement la main, je m’en souviens parfaitement. Elle était fine, mais portait de nombreuses petites traces de blessures et des cals dans la paume. Les ongles étaient épais et cassés. C’était une main de travailleuse. Elle avait une bonne...
Carnet du soleil

Carnet du soleil

Il n'y a pas de passé. Il n'y a qu'aujourd'hui et, dans aujourd'hui, serrés et brûlants comme à l'intérieur d'une clochette de muguet, tous les morts que nous avons aimés.»​ 
Compter les oiseaux Compter les chapeaux

Compter les oiseaux Compter les chapeaux

  "... Soudain, semblant déterminé, il ouvrit sa porte et l’attira à l’intérieur avec une forme de brusquerie. Celle des gens que la peur a fait trop hésiter et qui finissent par prendre une décision comme on se jette à l’eau, pour être sûrs de ne plus pouvoir changer d’avis. Elle émit un petit cri sans qu’il n’y prît garde. Une fois à l’intérieur, il l’attira vers la chaise mais au lieu d’aller s’asseoir en face, sur son tabouret, il resta planté debout, à côté d’elle. Ce comportement intimida Svetlana car elle ne le comprenait pas. Ce qui...
Sido

Sido

Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits... Car j'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense: J'obtenais qu'elle m'éveillât à trois heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.     A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de...
La Princesse de Clèves

La princesse de Clèves

La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce prince était galant, bien fait et amoureux : quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n’en était pas moins violente et il n’en donnait pas des témoignages moins éclatants. Comme il réussissait admirablement dans tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations : c’étaient tous les jours des parties de chasse et de...
Orgueil & préjugés

Orgueil et préjugés

Plus d’une fois Elizabeth, en se promenant dans le parc, rencontra Mr. Darcy à l’improviste. Elle trouvait assez étrange la malchance qui l’amenait dans un endroit ordinairement si solitaire, et elle eut soin de l’informer que ce coin du parc était sa retraite favorite. Une seconde rencontre après cet avertissement était plutôt singulière ; elle eut lieu cependant, et une autre encore. Était-ce pour l’ennuyer ou pour s’imposer à lui-même une pénitence ? Car il ne se contentait point dans ces occasions de lui dire quelques mots de politesse et de poursuivre son chemin,...
Le Bourgeois gentilhomme

Le Bourgeois gentilhomme

MONSIEUR JOURDAIN : […] Au reste, il faut que je vous fasse une confidence. Je suis amoureux d’une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m’aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. MAÎTRE DE PHILOSOPHIE : Fort bien. MONSIEUR JOURDAIN : Cela sera galant, oui. MAÎTRE DE PHILOSOPHIE : Sans doute. Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire ? MONSIEUR JOURDAIN : Non, non, point de vers. MAÎTRE DE PHILOSOPHIE : Vous ne voulez que de la prose ? MONSIEUR JOURDAIN : Non, je ne veux ni prose ni...
La symphonie pastorale

La symphonie pastorale

Mais je crois inutile de noter ici tous les échelons premiers de cette instruction qui, sans doute, se retrouvent dans l’instruction de tous les aveugles. C’est ainsi que, pour chacun d’eux, je pense, la question des couleurs a plongé chaque maître dans un même embarras. (Et à ce sujet je fus appelé à remarquer qu’il n’est nulle part question de couleurs dans l’Évangile.) Je ne sais comment s’y sont pris les autres ; pour ma part je commençai par lui nommer les couleurs du prisme dans l’ordre où l’arc-en-ciel nous les présente ; mais aussitôt s’établit une...
Les faux-monnayeurs

Les faux monnayeurs

Il m’importe de...
Les Nourritures terrestres

Les nourritures terrestres

Nathanaël, jette mon livre ; ne t'y satisfais point. Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre ; plus que de tout, aie honte de cela. Si je cherchais tes aliments, tu n'aurais pas de faim pour les manger ; si je te préparais ton lit, tu n'aurais pas sommeil pour y dormir. Jette mon livre ; dis toi bien que ce n'est là qu'une des mille postures possible en face de la vie. Cherche la tienne. Ce qu'on autre aurait aussi bien fait que toi, ne le fais pas. Ce qu'un autre aurait aussi bien dit que toi, ne le dis pas, - aussi bien...
Aurélien

Aurélien

« La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n'aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune....
La cuisine du 6e étage: Du Piano au réchaud ! Edition spéciale avec un carnet offert

La cuisine du 6e étage

«(…) là où le ciel est toujours visible comme échappatoire aux tourments de l’existence, après avoir vécu plus de quinze ans au sixième étage avenue de l’Opéra, fréquenté une mansarde vénitienne, me voici rue Léonce-Reynaud face à la Dame de fer, rassurante, silhouette scintillante. Nous sommes au début de l’année 2006, je m’apprêtais à me coucher, quand mon regard se posa sur le tapis qui habillait une partie de la pièce de la petite maison mocharde que j’occupais encore. Le déménagement était programmé pour l’été. Les travaux de mon futur lieu...
La plus secrète mémoire des hommes

La plus secrète mémoire des hommes

de Sarr
Mais pourquoi continuer, tenter d'écrire  après des millénaires de livres comme Le Labyrinthe de l'inhumain... On ne savait pas; et là était peut-être notre réponse : nous écrivions parce que nous ne savions plus ce qu'il fallait faire au monde, sinon écrire, sans espoir mais sans résignation facile, avec obstination et épuisement et joie, dans le seul but de finir le mieux possible, c'est-à-dire les yeux ouverts : tout voir, ne rien rater, ne pas ciller, ne pas s'abriter sous les paupières, courir le risque d'avoir les yeux crevés à force de tout vouloir voir, pas comme...

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