Le public les attend. Abonnés aux prix ou simplement attendus par leurs fidèles lecteurs, ils sont les stars de la rentrée. Découvrez-les dans notre sélection.
Il ne reste plus qu'un mois ou tout juste quelques semaines avant l'arrivée des quelques 589 romans pour la rentrée littéraire. Si Amélie Nothomb laisse planer le doute sur son prochain roman Le crime du compte Neuville, Albin Michel, la rédaction Viabooks vous a fait une sélection des incontournables des prochains jours à venir.
De quoi parle son livre? Pierre et Rachel vivent une liaison courte mais intense à Châteauroux à la fin des années 1950. Pierre, érudit, issu d'une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la Sécurité sociale. Il refuse de l'épouser, mais ils font un enfant. L'amour maternel devient pour Rachel et Christine le socle d'une vie heureuse. Pierre voit sa fille épisodiquement. Des années plus tard, Rachel apprend qu'il la viole. Le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s'immisce progressivement entre la mère et la fille. Christine Angot entreprend ici de mettre à nu une relation des plus complexes, entre amour inconditionnel pour la mère et ressentiment, dépeignant sans concession une guerre sociale amoureuse et le parcours d'une femme, détruite par son péché originel : la passion vouée à l'homme qui aura finalement anéanti tous les repères qu'elle s'était construits.
Pourquoi va-t-elle marquer la rentrée littéraire ? Auteure d'une vingtaine de livres, Christine Angot s'est fait connaître du grand public en 1999 avec son œuvre L'Inceste, un roman dans lequel elle retrace son histoire incestueuse avec son père. Malgré les nombreuses polémiques, la romancière reste dans la provocation et dans ce même thème pour ce nouveau roman.
De quoi parle son livre? Elles sont nombreuses, les belles raisons d’habiter sur terre. On les connaît, on sait qu’elles existent. Mais elles n’apparaissent jamais aussi fortes et claires que lorsque Philippe Delerm nous les donne à lire.
Goûter aux plaisirs ambigus du mojito, se faire surprendre par une averse et aimer ça, contempler un enfant qui apprend à lire en bougeant imperceptiblement les lèvres, prolonger un après-midi sur la plage... « Est-ce qu’on est plus heureux ? Oui, sûrement, peut-être. On a le temps de se poser la question. Sisyphe arrête de rouler sa pierre. Et puis on a le temps de la dissiper, comme ce petit nuage qui cachait le soleil et va finir par s’effacer, on aura encore une belle soirée. »
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Philippe Delerm est un ancien professeur de français qui chérie la langue et la littérature française. Son écriture restitue tous les petits bonheurs, les sensations, les instants de la vie quotidienne à savoir apprécier dès la rentrée.
De quoi parle son livre? Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution catholique placée sous l’autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako. Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées, et Petit Piment en profite pour s’évader avec des jumeaux à la brutalité légendaire, abandonnant ainsi son meilleur ami, qui refuse de le suivre. Il s’adonne alors, avec son clan, à toutes sortes de larcins, jusqu’à ce que les habitants décident de nettoyer leur zone d’action. Petit Piment trouve refuge auprès de Maman Fiat 500 et de ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaîté quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services. Mais le maire de Pointe-Noire décide d’une nouvelle intervention énergique contre la prostitution. C’en est trop. Petit Piment perd la tête. De bonnes âmes cherchent à le soigner (médecine, psychanalyse, magie ou sorcellerie), mais l’apparente maladie mentale ne lui fait pas perdre le nord : il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin.
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Alain Mabanckou est l’auteur de plusieurs romans, dont Mémoires de porc-épic (Seuil, 2006) pour lequel il a reçu le prix Renaudot. Il partage sa vie entre les États-Unis où il enseigne la littérature francophone et la France et prend le temps de nous plonger au cœur du Congo dans un récit fascinant.
De quoi parle son livre? «J’aimerais plus tard qu’on dise des pages qui suivent : oh c’étaient des gens qui écrivaient des choses mais surtout, c’étaient des personnes qui s'asseyaient à une table pour discuter de littérature. Cela se passait à la fin d’un siècle et au début d’un autre, en un temps où ils étaient parmi les derniers au monde à s’intéresser à ce truc démodé. Ils péroraient sans s’arrêter, en buvant pour se donner du courage, ils aimaient se parler des livres qu’ils n’avaient pas écrits, des livres qu’ils allaient écrire, des livres des autres comme des leurs, et aussi des vies qu’ils n’avaient pas vécues. Ils conversaient car ils n’avaient pas sommeil. Il se faisait tard, parfois ils ne se souvenaient plus très bien ce qu’ils faisaient là, mais ils continuaient à palabrer, et le soleil était couché, et la France était morte, et ils trouvaient toujours des choses à se dire sur l’avenir du monde. Dans une époque où tout était organisé pour isoler les êtres, leurs conversations impliquaient une forme de refus. Ils discutaient donc ils étaient.»
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Entre 1999 et 2014, Frédéric Beigbeder a interviewé de nombreux écrivains. Il retranscrit ici ces conversations joyeuses et cocasses, ces dialogues sincères et attachants, ces échanges libres et passionnants pour en tirer une version inédite mêlée à l’écriture.
De quoi parle son livre? « Longtemps j'ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J'étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd'hui, je n'ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence.
Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l'Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l'on n'est que ce que les autres voudraient que l'on soit. »
Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d'un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine.
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Yasmina Khadra est salué dans le monde entier. La plupart de ses romans, tels que À quoi rêvent les loups ou encore L'Écrivain sont traduits dans 42 pays. Ce que le jour doit à la nuit ainsi que L’Attentat ont été adaptés au cinéma. Pour cet ouvrage, l’auteur nous offre un récit puissant sur la haute répression qu’est la dictature.
De quoi parle son livre? Tamara est prisonnière. De son mari, Claude, qui veut faire d’elle une épouse idéale. De son amour perdu, à qui elle ne peut s’empêcher de rêver. La liberté lui fait peur, la captivité lui pèse. Elle ne peut ni rester ni partir. Il lui faudra pourtant choisir entre cette conjugalité qui l’étouffe et le besoin éperdu de vivre sa vie. Aimée, elle, semble parfaitement adaptée au monde tel qu’il va. Mais son personnage de material girl cache une vraie fragilité. Ex-femme de Claude, elle juge les hommes avec tendresse et sévérité. Qu’attend-elle de l’amour ? Tout, sauf l’angoisse d’être trop (ou pas assez) aimée. Et puis il y a sa fille, Esther, dont elle s’occupe avec le mélange d’affection et d’égoïsme qui la caractérise.
__Esther… Une adolescente d’aujourd’hui. Espionne, poète, raisonneuse, innocente, amoureuse. Son regard implacable radiographie les adultes, si touchants dans leur refus d’être lucides. Et si c’était elle, la véritable héroïne de cette histoire ? Elle en serait, sans le moindre doute, la parfaite victime expiatoire__.
Pourquoi va-t-elle marquer la rentrée littéraire ? Claire Castillon est l’auteur de nombreux romans et recueils de nouvelles. Dans ce dernier ouvrage, elle nous ouvre les porte d’un féminisme fragile et sous deux points de vue différents. Celui d’une femme et celui d’une adolescente.
De quoi parle son livre? Miroirs, vitres, lunettes, ampoules, lentille de microscope ou de caméra, l’actuelle omniprésence du verre fait oublier ce que notre civilisation doit à ce matériau.
Si le Moyen-Orient n’avait pas appris à le souffler, si Rome n’en avait pas orné ses cités, si le Moyen Âge ne l’avait pas sublimé dans ses églises sous l’aspect de la mosaïque et du vitrail, s’il ne s’était pas introduit dans la peinture comme objet spéculatif et critique, si l’Europe n’en avait pas développé l’usage dans tous les domaines des sciences et des techniques, à quoi ressemblerait le monde d’aujourd’hui ?
La Transparence et le reflet raconte nos rapports au verre par le biais de l’histoire de l’art. Comparant la peinture européenne à celle des autres cultures, Serge Bramly en détaille les spécificités et invite ainsi à une relecture du « modèle occidental » sous un éclairage inédit.
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Serge Bramly est un spécialiste de photographie, un globe-trotteur et un écrivain français. Il est en outre l’auteur de nombreux essais, notamment sur la Chine, l’art et la photographie. Ce dernier allie la matière qu’est le verre à l’art dans un ouvrage très recherché.
De quoi parle son livre? Jamais, comme pendant la Coupe du monde au Japon en 2002, je n’ai éprouvé une aussi parfaite concordance des temps, où le temps du football, rassurant et abstrait, s’était, pendant un mois, non pas substitué, mais glissé, fondu dans la gangue plus vaste du temps véritable. C’est peut-être là l’enjeu secret de ces lignes, essayer de transformer le football, sa matière vulgaire, grossière et périssable, en une forme immuable, liée aux saisons, à la mélancolie, au temps et à l’enfance.
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Jean-Philippe Toussaint a reçu le Prix Médicis en 2005 pour son ouvrage Fuir puis le Prix Décembre en 2009 pour La Vérité sur Marie. Cette fois ci il revient avec cet ouvrage sportif et nostalgique d’une enfance et d’un temps que l’on aurait tendance à oublier.
De quoi parle son livre? Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais rencontrer. Dans ce roman, Delphine de Vigan raconte l’histoire d’une amitié. Séduction, dépression et trahison sont les trois temps de ce récit qui entraîne le lecteur dans les coulisses de la création, là où le doute, les apparences et les faux-semblants tendent un piège redoutable. Qui est le maître du jeu ?
Pourquoi va-t-elle marquer la rentrée littéraire ? Delphine de Vigan est une auteure incontournable traduite dans le monde entier. Elle est notamment connue pour son livre No et moi, qui a reçu le Prix des Libraires 2008 et fut adapté au cinéma par Zabou Breitman mais aussi pour Rien ne s’oppose à la nuit, Prix Fnac, Grand prix des lectrices de Elle et Prix Renaudot des lycéens.
De quoi parle son livre? Le 25 février 1980, Roland Barthes se fait écraser par une camionnette, alors qu’il sort d’un déjeuner avec François Mitterrand. C’est un assassinat. Le mobile : Barthes avait sur lui un document inédit de Jakobson, la septième fonction du langage, une fonction qui permet à celui qui la maitrise de convaincre n’importe qui de n’importe quoi dans toutes les situations.
Le commissaire Jacques Bayard, vieux réac peu porté sur le structuralisme, embauche Simon Herzog, jeune gauchiste sémiologue, pour mener l’enquête. Leur mission, assignée par Giscard qui prépare sa réélection, est de retrouver cette septième fonction. Cela implique d’interroger la crème du milieu intellectuel français : Michel Foucault, Gilles Deleuze, Julia Kristeva, Philippe Sollers, Louis Althusser, etc. Le couple d’enquêteurs découvre l’existence du Logos Club, une puissante société secrète où l’on se livre à des joutes oratoires féroces. La piste du Logos Club les emmène à la rencontre d’Umberto Eco à Bologne, puis sur un campus américain, où Derrida et Searle s’affrontent dans un combat mortel, et à Venise, où doit avoir lieu l'ultime joute. L’enquête s’achèvera à Paris, le 10 mai 1981.
Au fil du récit, Simon Herzog révèle des qualités de Sherlock Holmes et de James Bond. Bayard, quant à lui, se découvre un intérêt inattendu pour la French Theory. Mais Simon développe aussi une paranoïa qui le fait s’interroger sur son statut ontologique : et s’il n’était, au fond, qu’un personnage de roman ?
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Laurent Binet est agrégé en lettres mais est aussi l'auteur de HHhH, couronné par le prix Goncourt du premier roman en 2010. Il a été traduit dans près de quarante langues et fait partie des cinquante meilleurs romans de l'année sur la liste du New York Times.
De quoi parle son livre? Rose Mathissen est la fille d’un officier français et d’une aristocrate danoise. Née à l’aube du XXe siècle, il lui faudra un long détour pour retrouver le manoir familial et découvrir qui elle est vraiment. Seule à Paris, à 17 ans, Rose est projetée dans un monde qui est aussi bien celui de Zola que de Dickens avant de basculer dans la modernité: l’affaire Dreyfus, la guerre de 14, les années folles, les voitures Panhard-Levassort, la naissance du féminisme… la ville est en ébullition. Rose y trace son chemin, d’une fumerie d’opium à l’appartement de Montparnasse qu’elle partage avec Louise, dont elle est amoureuse. Passant des bas-fonds à la vie de bohême, elle risque à tout moment de tomber. Mais sa vitalité et son idéalisme la protègent. Il lui reste à déchiffrer ce destin dont le sens lui échappe, au point de lui donner parfois le vertige.
Pourquoi va-t-elle marquer la rentrée littéraire ? Agnès Desarthe a autant publié de romans à succès tels qu’Un secret sans importance (prix du Livre Inter en 1996) ou encore Dans la nuit brune (prix Renaudot des lycéens en 2010) que des ouvrages pour la jeunesse. C’est une auteure incontournable de cette rentrée qui nous plongera directement au cœur du XXème siècle.
De quoi parle son livre ? Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ».
Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré.
C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer.
Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge.
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Simon Liberati est l’auteur de cette magnifique histoire, il réussit la prouesse de ressusciter toute une époque et ses ombres. Un livre tendre et puissant toujours bien écrit.
De quoi parle son livre? Insomniaque, sous le choc d’un diagnostic médical alarmant, Franz Ritter, musicologue viennois, fuit sa longue nuit solitaire dans les souvenirs d’une vie de voyages, d’étude et d’émerveillements.
Inventaire amoureux de l’incroyable apport de l’Orient à la culture et à l’identité occidentales, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire de siècles de dialogues et d’influences artistiques pour panser les plaies du présent.
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Mathias Enard a étudié le persan et l’arabe et fait de longs séjours au Moyen-Orient. Il est l’auteur de romans à succès tels que La perfection du tir, prix des Cinq Continents de la francophonie, Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants prix Goncourt des Lycéens. Avec ce nouveau roman, il nous emmène dans un autre monde.
De quoi parle son livre? « L’exil ne s’écrit pas. Il se vit.
Alors j’ai pris le calame, ce fin roseau taillé en pointe dont je me servais enfant, et je me suis mis à tracer des lettres calligraphiées, implorant les mots de ma langue maternelle.
Pour les sublimer, les vénérer.
Pour qu’ils reviennent en moi.
Pour qu’ils décrivent mon exil. »
Ainsi a pris forme cette ballade intime, métissage de mots, de signes, puis de corps.
Celui qui se dit « né en Inde, incarné en Afghanistan et réincarné en France » invente une langue puissante, singulière et libre.
Une méditation sur ce qui reste de nos vies quand on perd sa terre d’enfance.
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? D’ici et d’ailleurs, Atiq Rahimi est un romancier et réalisateur de double nationalité française et afghane aux nombreux talents. Il réalise son premier long-métrage, Terre et cendres, présenté dans la section « Un certain regard » au Festival de Cannes 2004 et a obtenu le Prix Regard vers l'avenir. Il a aussi reçu le Prix Goncourt le 10 novembre 2008 pour son roman "Syngué sabour.
De quoi parle son livre? Au commencement était l’accident. Il faut donc procéder à des crash-tests, mettre un mort à la place du mort, étudier la destruction et ses lois. Un homme s’y emploie, jour après jour, jusqu’à la fêlure.
Au commencement était l’accident – puis aussitôt : le sexe. C’est ce qu’elle pense, à chaque fois qu’elle s’avance sur scène, c’est cette pensée qui marche avec elle quand débute son numéro de strip-tease et qu’elle affronte la tribu des pornographes. La jouissance ? Laquelle ? Il n’en connaît qu’une, pour l’instant : celle qu’il invente dans sa chambre d’ado, à grand renfort de bandes dessinées pour adultes, tandis que dans le salon de famille l’alcool dicte sa loi.
Pris dans les feux croisés d’une violence sociale, ces trois isolés forment un trio aux liens instables mais fiévreux. À travers eux, un combat est livré, et peut-être aussi délivré : comment chanter la résistance des corps, leur incandescence ?
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Claro est l’auteur d’une quinzaine de fictions ainsi que d’un recueil d’essais. Également traducteur de l’américain avec une centaine d’ouvrages traduits.
De quoi parle son livre? Voici sept personnages à un moment de l’Histoire de France, qui s’ouvre avec les premières manifestations contre le « mariage pour tous » à Paris et s’achève avec les dernières. Il y a Ferdinand, garçon de vingt ans qui souffre de la vulgarité de son père, le député Furnesse, vedette homophobe des médias et fier de l’être ; Armand et Aron, qui vivent en couple et partagent un grand appartement avec Anne, belle et victime de sa beauté ; Pierre, grand écrivain qui n’écrit plus et entreprend une histoire d’amour avec Ginevra. Et bien des personnages secondaires, tous apportant leur voix à ce concert de l’amour et de la haine qui a retenti dans la ville pendant ces quelques mois.
Pourquoi va-t-il marquer la rentrée littéraire ? Charles Dantzig publie son premier livre sur Remy de Gourmont, écrivain et éditeur majeur de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, en même temps que son premier livre de poèmes, Le chauffeur est toujours seul. Il est salué par les grands critiques du moment. Il continue alors ainsi avec brio la rédaction de romans et d’essais dans un style très apprécié et salué des lecteurs.
Les lauréats du Prix Mare Nostrum 2024 vient de livrer la liste de ses lauréats. Chaque lauréat recevra une dotation de 2 000 € pour sa c
Légende photo : en haut de gauche à droite : Deloupy (Les Arènes), Carole Maurel (Glénat), Pierre Van Hove (Delcourt/La Revue Dessinée), Sébast
La Centrale Canine décerne chaque année son Prix Littéraire aux 3 meilleurs ouvrages mettant à l'honneur la relation humain-chien.