Nasim Marashi, romancière, scénariste et journaliste iranienne, lauréate du prix Jalal Al Ahmad, constate en voyageant que : « tous les gens sont proches malgré leurs différences ». L'auteure de L’automne est la dernière saison (Zulma, 2022), répond aux questions d'Agnès Séverin, recueillies pendant le Festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo, port d'attache des écrivains en quête de grands horizons.
Nasim Marashi, romancière, scénariste et journaliste iranienne, lauréate du prix Jalal Al Ahmad répond à nos questions. Son dernier ouvrage paru est : L’automne est la dernière saison, traduit de l’iranien par Christophe Balay (Zulma, 2023).
-Nasim Marashi : Pour moi, ce qui fait l'esprit du festival, c’est justement l'état d’esprit que partagent les participants. Auteurs, public, éditeurs, ... tous se sont rassemblés dans un but commun, celui de lire. L'atmosphère de la ville, des restaurants et des hôtels est empreinte de lecture, et l'on sent partout l'odeur des livres.
-N.M. : Une vieille dame, qui avait lu mon livre, est venue me voir pour me dire qu'elle se sentait si proche de moi. Pour moi, c'est cela, la magie de la littérature.
-N.M. : Pour moi, la définition du voyage est de se trouver dans un endroit éloigné et différent de celui où je vis, et de constater à quel point les gens sont proches les uns des autres.
-N.M. : Il est vraiment difficile de répondre à cette question, surtout pour moi qui suis une femme iranienne dans cette situation. Pour moi, la liberté est la raison pour laquelle sont versées chacune des gouttes de sang innocent qui le sont dans les rues de mon pays.
Partir ou rester. Une histoire d'amour et d'amitié dans l'Iran d'aujourd'hui. Leyla, Shabaneh et Rodja se sont rencontrées sur les bancs de l’université à Téhéran. Soudées par un lien indéfectible, elles s’efforcent, envers et contre tout, de mener une vie libre. Leyla s’est mariée avec Misagh et a débuté une carrière de journaliste. Shabaneh est habitée par ses lectures et les souvenirs de la guerre. Rodja vient d’être acceptée en doctorat à Toulouse – il ne lui manque plus que son visa. Mais cet équilibre fragile vacille quand Misagh part seul pour le Canada. En un été et un automne, entre espoirs et déconvenues, toutes trois affrontent leurs contradictions. Suffit-il de partir pour être libre ?
Un livre, comme un miroir de la société iranienne d’aujourd’hui.
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